Comment la France banalise dangereusement l’islamophobie

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Les divers racismes de tout bord dans l’hexagone ne sont pas un fait nouveau et ils se déversent même outre-mer sous d’autres formes. Mais en dehors de la haine black and white classique et du refrain antisémite hiérarchisé en cause nationale, le voile cache une forêt de haine anti-arabe comme on dit de l’autre côté de la méditerranée. Des siècles de vie en Afrique et la société française ne sait toujours pas distinguer un Arabe d’un Maghrébin.
Une amnésie datant d’une France coloniale et religieusement entretenue à travers les générations pour ne rien vraiment regarder bien en face du passé, si ce n’est au grand dam de l’esclavage – suprême crime contre l’humanité – se rappeler sans cesse et toujours à coup de loi Gayssot que les lignes rouges en France se trouvent davantage du côté de Tel Aviv.
Les ministres de l’Intérieur, les uns après les autres, sont recrutés sur leur critère d’ultra fermeté vis-à- vis de l’immigré ou du banlieusard des cités et tous ceux qui oseraient se croire français. De Pasqua à Darmanin en passant par Sarkozy ou Guéant, tous se doivent d’avoir un profil sévère et favorablement… Avec un casier. He oui, on ne nettoie pas la racaille à coup de karcher, mais plutôt à coup de margoulins. Les bons braconniers font les bons gardes-chasse dit-on. Un tremplin vers la présidence assuré.
Dans ce climat de haine généralisée dont on fait un fonds de commerce politique et qui coûte de nombreux remontages de bretelles tantôt à l’ONU, tantôt depuis Washington. Et, malgré les menaces de boycott de produits français, la haine est têtue et continue de nourrir les dérapages dont le racisme institutionnalisé cible les minorités en toute impunité et à coup de pseudo-loi anti-séparatisme. Une entreprise bien huilée qui ne connait pas la crise et peut rapporter.
Le résultat : une société en souffrance n’assumant pas sa diversité qui favorise de tout temps l’assimilation de peur, en toute mauvaise conscience, d’être envahie… Voire entend-on parfois: Colonisée. L’air devient irrespirable au sein d’une France bougonne et obsédée par ses éternels “étrangers” dont beaucoup ont cessé de s’investir dans leur pays de naissance et se tournent vers d’autres destinations pour les plus qualifiés. Le but de la manœuvre étant de les faire fuir; le RN a même des idées de rémigration pour renvoyer chez eux les immigrés et ôter la nationalité française à leurs enfants pour ensuite les renvoyer. Mais voilà, seront-ils acceptés ? Peu importe sa faisabilité, tant que l’idée plaît à de naïfs citoyens franco-français zélés.
Essayez donc de vous présenter à la présidentielle en tentant d’interdire la keepah ou le prénom David…
Pire encore le deux poids deux mesures sans aucun complexe révélé chaque semaine par le biais des réseaux sociaux à travers des histoires d’abus policier ou d’attaques sur des lieux de culte islamique. Les vieux démons de la société française pas si tolérante qu’elle ne prétend resurgissent et les affaires qui éclatent au grand jour exacerbant les tensions sociales ne peuvent plus être cachés sous le tapis. Avant hier encore un jeune beur en voiture avec sa petite amie faisait les frais du racisme systémique par le déchaînement de sa police : il risque une amputation du bras. Pendant ce temps, la France officielle s’indignait d’une agression antisémite visant un Juif portant une kippa à Lyon.
La vérité, c’est que même le Juif quitte la France, jamais ce pays n’a eu une atmosphère aussi peu amène pour les minorités surtout musulmanes. Entre une Mila qui insultent des milliards de musulmans et leur prophète en toute miraculeuse légalité et un Zemmour qui veut faire interdire le prénom Mohammed élu président, voilà le tableau d’un pays ou le vivre ensemble sent de plus en plus mauvais.
L’état de droit est en dérive et ces 15 dernières années, tout le beau monde sensé, quitte le bateau pour se diriger vers Istanbul, Londres, les USA, le Maghreb, Dubaï, le Canada… Fait étrange et remarqué par les enfants des séfarades nés sur le territoire français qui fort de double nationalités vont tenter une vie en Israël. Des destinations friandes de jeunes diplômés où il semble, ils ont moins de problèmes à … Se ré-intégrer.
Aldjazair

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