Agé de 37 ans, Ali Salem Tamek est le cofondateur et vice-président de la Coordination des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) que préside Aminetou Haidar.
Comme elle et plusieurs autres de leurs compagnons, il a été emprisonné et torturé à plusieurs reprises au Maroc pour son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. Actuellement, il est détenu aux cotés de cinq autres militants sahraouis des droits de l’homme dans une prison marocaine, après leur retour d’une visite familiale dans les campements de réfugiés sahraouis et risquent d’être condamnés à mort par un tribunal militaire.
En attribuant la première édition de ce prix au militant sahraoui, l’Assemblée de Tenerife a appelé la communauté internationale, particulièrement l’Espagne et la France à exiger du Maroc à mettre fin à la répression dans les territoires sahraouis occupés et à respecter les résolutions de l’ONU, en organisant le référendum pour l’autodétermination au Sahara Occidental.
Elle a rappelé également aux entrepreneurs Canariens et espagnols qui font des “affaires” dans les territoires sahraouis occupés que, “non seulement ils sont en train de piller les ressources naturelles du peuple sahraoui, mais se font aussi les complices de la répression menée par le gouvernement marocain dans ces territoires occupés illégalement”.
Cette Assemblée représente un mouvement citoyen qui défend un modèle de progrès basé sur le développement durable, les valeurs démocratiques et la participation citoyenne, dont Jose Manuel Mendez était son principal animateur, avant son décès en décembre 2006. (SPS)
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