Les autorités marocaines s’en sont pris d’une façon cruelle contre des centaines de citoyens sahraouis qui se manifestaient, pacifiquement, dans le quartier de Maatala de la ville d’El Aaiún, capitale du Sahara Occidental, pour célébrer le retour des onze activistes sahraouis rentrés chez eux après une courte visite aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (Algérie)
A leur arrivée, des centaines de familles et amis les attendaient à l’aéroport mais la police marocaine leur a empêché d’accéder à la salle des arrivées. Des dizaines de policiers ont pris les rues de la ville ainsi que l’accès aux domiciles des activistes.
Le mardi 9 mars, selon les informations des défenseurs de droits de l’homme et des observateurs qui se trouvent dans les territoires occupés, la police a violemment attaqué la population civile désarmée, en réalisant des charges policières de dureté extrême, en frappant tous ceux qui se trouvaient dans la rue avec bâtons, matraques et ceux qui tombaient sur le sol étaient violemment frappés avec des coups de pied. Résultat : de nombreux blessés, parmi eux : Brahim Sabbar, Secrétaire Générak de l’ASVDH, Naama Asfari, Coprésident de CORELSO, Ahmed Sbaï, Secrétaire Général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane, activiste et membre du Grouppe des 11, Ahmed Hammia, blessé sur le dos, Degna Moussawi qui a perdu deux dents, Merien M”Gheïzlate qui présente de fortes contusions dans les yeux et la bouche, et autres.
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