L’entourage du roi a tenté l’impossible pour vendre cette appellation et lui donner un contenu consistant. Surtout durant les 2 premières années du règne du nouveau souverain. L’éviction de l’âme damnée de Hassan II , le sinistre bourreau Driss Basri a compté pour beaucoup dans l’affirmation de l’appellation ainsi promue.
Et puis depuis 5 à 6 ans, le roi semble avoir laissé faire tous les requins du nouveau makhzen et de la jeune génération des golden boys qui pillent l’argent du pays sans vergogne.
Consacrant, lui, l’essentiel de son temps et de son énérgie exclusivement aux grands chantiers économiques destinés à procurer du travail aux jeunes générations .
Ainsi, de grands ouvrages – barrages, autoroutes, aéroports, gares de chemins de fer, sites touristques de standing et autres constructions de logement pour les plus démunis- occupent l’essentiel des activités du roi.
Laissant ainsi à ses collaborateurs et aux agents du makhzen ancien et nouveau, la totale lattitude, de s’enrichir sans vergogne sur le dos du peuple, de pourrir encore davantage la justice marocaine déjà mal en point depuis l’indépendance du pays.
Cette justice qui continue plus que jamais à protéger les forts, les riches et les puissants et à mépriser le petit peuple.
Cette justice avec tous ses départements qui continue comme par le passé à condamner à bout de bras , les mouvements de protestation sociale et de revndications populaires.
L’appareil sécuritaire, lui, s’occupe de cogner beaucoup plus fort que du temps de Hassan II et de réprimer avec une violence inouïe toute vélleiété protestatrice.
Si le roi Mohamed VI demeure aujourd’hui, un recours pour l’ensemble du peuple marocain pour ce qui est des atteintes à ses droits sociaux et démocratiques, ce même peuple s’interroge sur la distance que prend le souverain à l’égard des graves atteintes aux droits de l’homme et sur son détachement que nul ne comprend vis à vis de la persistance des injustices et de la répression. Comme son détachement des grands évènements où il doit représenter son pays, en invocant toujours des “raisons de calendrier”, alors qu’on le voit souvent occupé dans ses loisirs.
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