Elles soulignent, dans leur missive, la responsabilité de la communauté internationale sur la question sahraouie, notamment pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination “transparent et démocratique” sous l’égide de l’ONU.
Elles réitèrent le rôle de la communauté internationale dans la protection des civils sahraouis de l’armée marocaine afin de leur préserver leurs droits et liberté fondamentaux, notamment le droit à la parole, au rassemblement et au déplacement.
“Nous vous interpellons pour prendre attache avec les autorités marocaines pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et la levée du blocus sécuritaire et de communication, imposé dans les territoires occupés, en permettant aux délégations des droits de l’homme, politique et de l’information d’y pénétrer et prendre attache avec les citoyens sahraouis en toute liberté”, exhorte les participantes à la conférence internationale, dont les travaux ont débuté dans la matinée de lundi.
Elles exigent également du Secrétaire Général de l’ONU “faire pression” sur le Maroc pour “faire la lumière” sur plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre et à publier le rapport de la délégation du Haut commissariat des droits de l’homme de l’Onu qui a visité la région en 2006.
Par ailleurs, elles attirent, dans un autre message, l’attention du président de l’Union Européenne (l’Espagne), quant à la situation prévalant au Sahara Occidental, où le Maroc continue, précisent-elles, à réprimer la population sahraouie dans les territoires occupés.
“Nous voulons vous exprimer nos préoccupations par rapport aux sept militants sahraouis des droits de l’homme emprisonnés, en grève de la faim et menacés d’être présentés au tribunal militaire marocain”, ont-elles souligné, l’appelant à faire pression sur le Maroc pour “arrêter les violations des droits de l’homme commises contre les citoyens sahraouis”.
D’un autre côté, elles ont souligné, dans une autre correspondance à l’UA, que l’indépendance du continent africain et sa stabilité est “avant tout une responsabilité africaine”.
Pour elles, “cette doléance ne peut avoir lieu que dans la participation à trouver une solution pour le Sahara occidental, à travers l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination”.(SPS)
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