Larbi Graîne
Le coup d’envoi du festival international du cinéma du Sahara Occidental dont c’est la 7 édition sera donné aujourd’hui jeudi au niveau du camp des réfugiés sahraouis dénommé «Dakhla» à 140 km au sud de Tindouf.
La manifestation, si elle se veut culturelle, revêt tout aussi un caractère politique et militant puisque les dirigeants du Polisario ont tout fait pour concocter un programme devant alerter la communauté internationale sur les violations des droits de l’Homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
En attendant l’ouverture officielle, la soirée de mardi a vu le lancement des travaux d’atelier ainsi que la projection de plusieurs films au niveau du cinéclub de la wilaya à l’intention du public local.
Les enfants ont eu aussi droit à leurs films; une séance leur a été consacrée hier alors que parallèlement, une exposition de photographies retraçant la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits nationaux a été organisée sur le site abritant le festival. Un site, il faut le dire, qui donne l’allure d’une fête foraine. Des tentes sont dressées sur un plateau immense et sablonneux parmi lesquelles se sont incrustés d’immenses véhicules peinturlurés qui sont en fait des cinémas itinérants.
Les projections ont eu lieu sur des écrans géants en plein air. Les délégations étrangères ont commencé à affluer. L’arrivée de la petite-fille de Charlie Chaplin, dit Charlot, sera certainement l’attraction de cette manifestation. Des films algériens figurent au menu parmi des dizaines de films à contenu révolutionnaire émanant entre autres d’Espagne et d’Amérique latine. Aujourd’hui, jour de l’inauguration, une tribune de solidarité avec les détenus sahraouis dans les territoires occupés sera ouverte en présence des militants des droits de l’Homme.
L’expression cinématographique va ainsi faire jonction avec la militance pour le rétablissement des droits des peuples à disposer de leur destin et pour exiger la libération des prisonnniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Une partie de ces prisonniers, pour rappel, observe une grève de la faim depuis plus de 40 jours. Notons que le festival se poursuivra jusqu’au 2 mai avec à la clé un hommage à la militante Aminatou Haider qui sera fait en présence de la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi.
Le coup d’envoi du festival international du cinéma du Sahara Occidental dont c’est la 7 édition sera donné aujourd’hui jeudi au niveau du camp des réfugiés sahraouis dénommé «Dakhla» à 140 km au sud de Tindouf.
La manifestation, si elle se veut culturelle, revêt tout aussi un caractère politique et militant puisque les dirigeants du Polisario ont tout fait pour concocter un programme devant alerter la communauté internationale sur les violations des droits de l’Homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
En attendant l’ouverture officielle, la soirée de mardi a vu le lancement des travaux d’atelier ainsi que la projection de plusieurs films au niveau du cinéclub de la wilaya à l’intention du public local.
Les enfants ont eu aussi droit à leurs films; une séance leur a été consacrée hier alors que parallèlement, une exposition de photographies retraçant la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits nationaux a été organisée sur le site abritant le festival. Un site, il faut le dire, qui donne l’allure d’une fête foraine. Des tentes sont dressées sur un plateau immense et sablonneux parmi lesquelles se sont incrustés d’immenses véhicules peinturlurés qui sont en fait des cinémas itinérants.
Les projections ont eu lieu sur des écrans géants en plein air. Les délégations étrangères ont commencé à affluer. L’arrivée de la petite-fille de Charlie Chaplin, dit Charlot, sera certainement l’attraction de cette manifestation. Des films algériens figurent au menu parmi des dizaines de films à contenu révolutionnaire émanant entre autres d’Espagne et d’Amérique latine. Aujourd’hui, jour de l’inauguration, une tribune de solidarité avec les détenus sahraouis dans les territoires occupés sera ouverte en présence des militants des droits de l’Homme.
L’expression cinématographique va ainsi faire jonction avec la militance pour le rétablissement des droits des peuples à disposer de leur destin et pour exiger la libération des prisonnniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Une partie de ces prisonniers, pour rappel, observe une grève de la faim depuis plus de 40 jours. Notons que le festival se poursuivra jusqu’au 2 mai avec à la clé un hommage à la militante Aminatou Haider qui sera fait en présence de la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi.
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