Par M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
M. Khaddad El Moussaoui est le vice-président du CORCAS, instance rattachée au trône voisin et faite de “notables” sahraouis, des gens que la logique du Français George Frêche déterminerait comme des «sous-hommes», titre distribué en reconnaissance aux harkis, ces renégats d’Algérie. El Moussaoui qui agit donc avec le reflexe harki imputa récemment à l’Algérie la responsabilité du conflit du Sahara occidental. Alger est accusée d’avoir créé le conflit juste après le départ des Espagnols du Sahara occidental. El Moussaoui est probablement un Sahraoui en carton, car tout Sahraoui authentique sait que le Polisario est né en 1973 et que c’est son action armé qui a précipité le triste accord de Madrid. Une traîtrise qui contraint le Polisario à combattre par les armes l’invasion militaire maroco-mauritanienne. El Moussaoui véhicule en somme la propagande du makhzen comme le faisaient hier les “sous-hommes” pour le compte de la France. El Moussaoui ne se rend-il pas compte que sa propagande tient mal la route devant le fait que jamais, au grand jamais, Madrid n’a dit ou suggéré qu’Alger pouvait être le géniteur du Polisario. El Moussaoui et ses maîtres mentent. On le sait et ils le savent. Ils savent très bien que l’intifada sahraouie déclenchée en mai 2005 et qui se poursuit toujours dans les territoires occupés ne fait pas suite à une quelconque circulaire ministérielle de la RADP. Nourrir l’intifada c’est accepter d’aller au charbon, aux fatales représailles et à leur prix exorbitant. On ne se sacrifie pas pour les beaux yeux d’autrui mais pour concrétiser son propre idéal. Et lorsque l’idéal est légitime et juste, l’Algérie qui a connu, elle aussi, les “bienfaits” du colonialisme dans toute leur laideur n’a pas le droit de détourner son regard ni de fuir ses responsabilités. Dans le cas où deux factions musulmanes s’affrontent, le devoir est de les arranger. Si l’une d’elles entend rester intransigeante dans son tort, il faut alors la combattre, nous dit la substance d’une recommandation divine dans le saint Coran. Une recommandation déjà évoquée par le MAE algérien dans un message écrit durant les années 1970. Cependant, le conflit voisin ne sera pas un casus belli, rassure l’Algérie officielle.
M. Khaddad El Moussaoui est le vice-président du CORCAS, instance rattachée au trône voisin et faite de “notables” sahraouis, des gens que la logique du Français George Frêche déterminerait comme des «sous-hommes», titre distribué en reconnaissance aux harkis, ces renégats d’Algérie. El Moussaoui qui agit donc avec le reflexe harki imputa récemment à l’Algérie la responsabilité du conflit du Sahara occidental. Alger est accusée d’avoir créé le conflit juste après le départ des Espagnols du Sahara occidental. El Moussaoui est probablement un Sahraoui en carton, car tout Sahraoui authentique sait que le Polisario est né en 1973 et que c’est son action armé qui a précipité le triste accord de Madrid. Une traîtrise qui contraint le Polisario à combattre par les armes l’invasion militaire maroco-mauritanienne. El Moussaoui véhicule en somme la propagande du makhzen comme le faisaient hier les “sous-hommes” pour le compte de la France. El Moussaoui ne se rend-il pas compte que sa propagande tient mal la route devant le fait que jamais, au grand jamais, Madrid n’a dit ou suggéré qu’Alger pouvait être le géniteur du Polisario. El Moussaoui et ses maîtres mentent. On le sait et ils le savent. Ils savent très bien que l’intifada sahraouie déclenchée en mai 2005 et qui se poursuit toujours dans les territoires occupés ne fait pas suite à une quelconque circulaire ministérielle de la RADP. Nourrir l’intifada c’est accepter d’aller au charbon, aux fatales représailles et à leur prix exorbitant. On ne se sacrifie pas pour les beaux yeux d’autrui mais pour concrétiser son propre idéal. Et lorsque l’idéal est légitime et juste, l’Algérie qui a connu, elle aussi, les “bienfaits” du colonialisme dans toute leur laideur n’a pas le droit de détourner son regard ni de fuir ses responsabilités. Dans le cas où deux factions musulmanes s’affrontent, le devoir est de les arranger. Si l’une d’elles entend rester intransigeante dans son tort, il faut alors la combattre, nous dit la substance d’une recommandation divine dans le saint Coran. Une recommandation déjà évoquée par le MAE algérien dans un message écrit durant les années 1970. Cependant, le conflit voisin ne sera pas un casus belli, rassure l’Algérie officielle.
Le Jeune Indépendant, 23 mai 2010
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