Rachid Nini le directeur du quotidien Al Masae
raconte les faits. Tout commence par un accrochage entre deux automobilistes vendredi dernier à Rabat. Les deux conducteurs descendent devant le parlement pour régler leur compte. C’est à ce moment que l’un des deux blesse l’autre par un objet tranchant.Il s’agit du fils de Khalid Naciri le ministre de communication marocain. Le conducteur blessé est un médecin raconte Rachid Nini. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du parlement. Le fils annonce aux policiers l’identité de son père en attente de l’arrivée de la voiture de la police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais c’est la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Nini, demande au policier d’enlever les menottes de son fils . Le policier refusa d’autant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang.
« Lâchez mon fils ou je ferais ce qu’il faut » cria le ministre. Le policier optomètre et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouches bées devant cet abus de pouvoir.
Le sous ministre Naciri, vous savez, c’est lui qui passe sur toutes les chaînes de télé du monde justifiant l’emprisonnement des journalistes par le « non respect de la loi ». Il est vrai que la loi s’arrête devant sa porte et celle de sa progéniture. Pauvre de lui.
Soyez le premier à commenter