Un parti politique espagnol dénonce les violations des droits des travailleurs sahraouis par le Maroc

Madrid, 25/05/2010 (SPS) Le parti politique espagnol Union Progrès et Développement (UPD) a dénoncé la “constante violation” des droits des travailleurs sahraouis au Sahara occidental occupé par le Maroc, ainsi que leur “abandon” par l’Espagne depuis son retrait de ce territoire en 1975.

“Il est de notre devoir moral de soutenir et de défendre les travailleurs sahraouis victimes de l’arbitraire et des exactions des autorités d’occupation marocaines, et l’Espagne a une dette envers ceux qui, jusqu’à 1975, étaient encore des travailleurs espagnols (…)”, a affirmé le responsable de la Politique internationale de l’UPyD, Fernando Maura, dans un communiqué.

Le responsable de cette formation politique, qui milite pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et à la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le gouvernement espagnol, a observé que, depuis le retrait de l’Espagne de son ancienne colonie, les droits des travailleurs sahraouis “ont été soumis à l’arbitraire”.

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“Le gouvernement de Rabat n’a pas respecté les contrats (de travail), a rabaissé les salaires, durci les conditions de travail, privilégiant les colons marocains, et encouragé les mesures de licenciement arbitraire comme une nouvelle forme de répression contre la population sahraouie”, a-t-il dénoncé.

Dans ce sens, il a cité le cas “particulièrement grave” des mines de phosphates de Fosboucraa –aujourd’hui entre les mains d’une compagnie marocaine– où “sur plus de 1.600 Sahraouis qui y travaillaient à la fin de la présence espagnole, il ne reste que quelque 200 actuellement, alors que les postes de travail occupés par les colons marocains dépasse les 1.700”. (SPS)

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