Commémoration hier de la journée internationale de l’Enfance
L’enfant est toujours la cible première dans les situations de conflits armés
A l’initiative de l’association Machaâl Chahid en coordination avec El Moudjahid, a eu lieu au centre de presse de notre publication, la célébration de la journée internationale de l’Enfance, autour du thème « l’enfant pris dans la tourmente des conflits armés ».
Cette manifestation a vu la participation du Dr Doria Merabtène, administratrice du programme protection pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (bureau Unicef d’Alger). Mme Saïda Benhabylès, coordinatrice du Mouvement de solidarité avec la femme rurale, et des représentants de la société civile, Scouts musulmans algériens (SMA), Croissant-Rouge palestinien, l’écrivain M. Amin Zaoui.
Le thème de cette rencontre commémorative était lié à l’enfance entraînée dans le tourbillon des conflits armés.
Pour la représentante de l’Unicef, il s’agit-là d’une occasion pour intervenir, poursuivre le dialogue avec la société civile dans tous ses segments.
La privation des droits de l’enfant, le danger pour son équilibre mental et physique de le voir mêlé aux conflits armés est en soi une immense tragédie aux yeux de la représentante de l’Unicef.
La privation du droit le plus essentiel, qui est le droit à la vie, a effectivement quelque chose d’insupportable contre laquelle s’élève avec vigueur le Dr Doria Merabtène. L’oratrice cite les autres droits des enfants placés dans des situations conflictuelles, à savoir le droit à l’éducation, son intégration dans le tissu social, s’agissant des jeunes filles notamment.
Il y a méconnaissance des droits fondamentaux dévolus à l’enfance.
C’est la conclusion que l’on peut tirer de l’intervention de la représentante de l’Unicef qui évoque les efforts consentis par l’Algérie pour l’amélioration des droits de l’enfant. En Algérie, il est beaucoup fait pour que l’enfant vive pleinement son enfance et que les droits que lui confère cette situation soient respectés. Les moyens sont mis, note la représentante de l’Unicef.
La situation mérite bien sûr des efforts complémentaires.
Le Dr Doria Merabtène relève que les parlementaires ont un rôle important à jouer dans la défense des droits de l’enfant, car il y a toujours à faire pour améliorer la situation. Dans son intervention, Mme Saïda Benhabylès a souhaité que son intervention soit perçue comme une sorte de message. Elle évoque la situation de l’enfance prise dans l’étau des guerres en Palestine, au Sahara occidental, en Irak, la situation des enfants en Afrique, la faim, la non-scolarisation. Les enfants meurent en direct, dit-elle. Où est la responsabilité de l’ONU dans cette affaire, celle des organisations internationales, dit-elle.
L’oratrice rappelle la situation des enfants algériens durant la colonisation et la guerre de Libération nationale, une enfance pour laquelle une partie de celle-ci leur a été ôtée.
Le terrorisme a lui agi de façon tragique sur l’évolution de nos enfants, une situation de désespérance que l’oratrice a stigmatisée.
Pour Mme Saïda Benhabylès, toutes les voix doivent s’élever pour briser le silence inquiétant qui est maintenu sur la situation de l’enfance dans les zones de conflits, notamment.
Ce silence est inquiétant, concède Mme Saïda Benhabylès. Pour les représentants palestiniens, présents à la séance, en compagnie d’une délégation du Croissant-Rouge palestinien et d’enfants palestiniens, l’étape de l’enfance est une étape importante. Elle détermine la formation de la personnalité de l’individu, quand demain il sera en prise avec les responsabilités qui seront les siennes.
L’enfant apparaît comme un élément central au sein de la communauté, a-t-il été rappelé.
L’orientation, l’éducation, sont des critères de base essentiels à réunir. C’est pour cela que les conflits armés, les conditions de mal vie pour les enfants sont vécus comme autant d’atteintes à la personnalité de l’enfant, à son droit à la vie, son droit à l’éducation et à son épanouissement.
Le représentant de la communauté palestinienne a dénoncé les crimes commis par Israël contre la population palestinienne, et, notamment contre les enfants.
L’administration sioniste bafoue toutes les résolutions internationales. Des témoignages de représentants du Croissant-Rouge palestinien sont édifiants à ce sujet, notamment lors de la criminelle équipée de l’administration et de l’armée sionistes contre Ghaza.
Selon ces représentants, les crimes commis durant la guerre engagée contre les Palestiniens à Ghaza, relèvent de crimes contre l’humanité, reconnus comme tels par la communauté internationale.
Les enfants palestiniens ont payé le prix le plus élevé de cette forfaiture. Plusieurs milliers d’entre-eux sont morts de la façon la plus horrible qui soit, écrasés par les bombes larguées par l’aviation sioniste, brûlés par les bombes au phosphore.
La communauté internationale, qui assiste en direct aux crimes commis, doit réagir. Le représentant palestinien s’élève contre l’impunité dont continue à jouir l’administration sioniste auprès des gouvernements occidentaux. Il a remercié l’Algérie pour son soutien à la lutte du peuple palestinien, à l’immense action de solidarité que le gouvernement a déployée pour venir en aide aux populations victimes du génocide israélien à Ghaza.
M. Noureddine Benbraham, commandant des Scouts musulmans algériens (SMA), dénonce la non-application des résolutions internationales condamnant Israël pour ses crimes contre le peuple palestinien et s’interroge sur l’absence de sanctions contre l’administration sioniste.
Le commandant des Scouts musulmans algériens a également dit toute son émotion face à la situation dans laquelle se retrouvent des millions d’enfants en Afrique, notamment dans les zones de conflits armés, leur exposition à la faim, à l’errance, alors que le continent est riche de ressources naturelles.
Pour l’orateur, la communauté internationale doit réagir et trouver des solutions.
Le commandant des SMA se dit particulièrement inquiet sur la situation des enfants sahraouis, dans un pays soumis à l’occupation.
La violence armée, les intérêts économiques de certains milieux, pèsent d’un poids très lourd dans les situations de déstabilisation dans les pays africains, est-il souligné.
Lors de son intervention, l’écrivain Amin Zaoui, a rappelé combien le volet éducationnel, culturel était important dans la formation de la personnalité de l’enfant. Pour l’orateur, la citoyenneté est une arme et une protection. L’école peut beaucoup dans l’émergence de l’esprit de citoyenneté chez l’enfant. L’éminent universitaire relève combien l’accès à l’éducation et à la culture participe à la formation de l’enfant, l’homme de demain, dira-t-il. L’orateur en appelle à un front uni à travers la culture contre les situations de conflits et les situations de guerre.
Mme Zahia Benarous, parlementaire, a tenu à exprimer toute sa fierté pour le travail qui est accompli au sein du centre de presse d’El Moudjahid, la contribution de celui-ci au débat sur un grand nombre de questions.
L’oratrice a insisté sur la nécessité d’une solidarité toujours plus grande à l’égard des peuples soumis à la domination coloniale, P
alestiniens, Sahraouis…
Les situations préoccupantes vécues par certains pays arabes comme l’Irak, etc., nous affligent et nous inquiètent, note l’oratrice, d’où la nécessité d’une action solidaire. Cette action peut être porteuse de grands espoirs et de réconfort.
Notre devoir est de lutter pour la paix, la sécurité, apprendre à nos enfants à aimer et à vivre dans la paix.
Dans l’esprit de l’oratrice, les situations de conflits armés dans lesquelles sont toujours impliqués d’une façon ou d’une autre, les enfants, demeurent insupportables.
Le représentant du Croissant-Rouge palestinien a traduit d’ailleurs avec beaucoup d’émotion mais aussi de détermination dans la voix, le martyre du peuple palestinien, victime d’un génocide armé, il a crié la volonté du peuple palestinien de poursuivre la lutte contre l’ennemi sioniste. Il a rappelé que les enfants palestiniens étaient porteurs d’avenir.
Le Dr Doria Merabtène, représentante de l’Unicef a rappelé en conclusion que l’Unicef est présente dans tous les pays du monde, et, notamment dans les pays qui subissent des situations de conflits armés.
Elle dispose d’importants programmes pour cela, l’Unicef est notamment présente dans la région du Proche-Orient où elle dispense ses programmes en direction des enfants de ces pays.
D’autres organisations internationales sont également présentes dans la région où exercent des spécialistes. Les représentants de l’Unicef comme ceux des autres organisations internationales subissent, comme le reste de la population, les effets de la guerre et comme à Ghaza, ont vu leur siège bombardé par l’armée israélienne.
T. M. A.
Nécessité de sanctionner les contrevenants à la Convention internationale des droits de l’enfant
Des parlementaires, des hommes de culture et des représentants de la société civile, de l’UNICEF et du Croissant Rouge palestinien ont affirmé hier, à Alger la nécessité de créer des mécanismes pour imposer des sanctions aux contrevenants à la Convention internationale des droits de l’enfant consacrée par l’Assemblée générale de l’ONU en novembre 1989.
Les participants ont appelé, lors de la conférence de sensibilisation à l’occasion de la journée mondiale de l’Enfance organisée par l’association Machaâl Chahid sur les dangers des guerres sur les enfants dans le cadre du forum d’El Moudjahid, à “la nécessité d’activer la Convention internationale des droits de l’enfant dans tous les pays du monde notamment dans certains pays qui ont gelé cette convention et de mettre en place des mécanismes au niveau de l’ONU pour sanctionner les contrevenants.(APS)
El Moudjahid
L’enfant est toujours la cible première dans les situations de conflits armés
A l’initiative de l’association Machaâl Chahid en coordination avec El Moudjahid, a eu lieu au centre de presse de notre publication, la célébration de la journée internationale de l’Enfance, autour du thème « l’enfant pris dans la tourmente des conflits armés ».
Cette manifestation a vu la participation du Dr Doria Merabtène, administratrice du programme protection pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (bureau Unicef d’Alger). Mme Saïda Benhabylès, coordinatrice du Mouvement de solidarité avec la femme rurale, et des représentants de la société civile, Scouts musulmans algériens (SMA), Croissant-Rouge palestinien, l’écrivain M. Amin Zaoui.
Le thème de cette rencontre commémorative était lié à l’enfance entraînée dans le tourbillon des conflits armés.
Pour la représentante de l’Unicef, il s’agit-là d’une occasion pour intervenir, poursuivre le dialogue avec la société civile dans tous ses segments.
La privation des droits de l’enfant, le danger pour son équilibre mental et physique de le voir mêlé aux conflits armés est en soi une immense tragédie aux yeux de la représentante de l’Unicef.
La privation du droit le plus essentiel, qui est le droit à la vie, a effectivement quelque chose d’insupportable contre laquelle s’élève avec vigueur le Dr Doria Merabtène. L’oratrice cite les autres droits des enfants placés dans des situations conflictuelles, à savoir le droit à l’éducation, son intégration dans le tissu social, s’agissant des jeunes filles notamment.
Il y a méconnaissance des droits fondamentaux dévolus à l’enfance.
C’est la conclusion que l’on peut tirer de l’intervention de la représentante de l’Unicef qui évoque les efforts consentis par l’Algérie pour l’amélioration des droits de l’enfant. En Algérie, il est beaucoup fait pour que l’enfant vive pleinement son enfance et que les droits que lui confère cette situation soient respectés. Les moyens sont mis, note la représentante de l’Unicef.
La situation mérite bien sûr des efforts complémentaires.
Le Dr Doria Merabtène relève que les parlementaires ont un rôle important à jouer dans la défense des droits de l’enfant, car il y a toujours à faire pour améliorer la situation. Dans son intervention, Mme Saïda Benhabylès a souhaité que son intervention soit perçue comme une sorte de message. Elle évoque la situation de l’enfance prise dans l’étau des guerres en Palestine, au Sahara occidental, en Irak, la situation des enfants en Afrique, la faim, la non-scolarisation. Les enfants meurent en direct, dit-elle. Où est la responsabilité de l’ONU dans cette affaire, celle des organisations internationales, dit-elle.
L’oratrice rappelle la situation des enfants algériens durant la colonisation et la guerre de Libération nationale, une enfance pour laquelle une partie de celle-ci leur a été ôtée.
Le terrorisme a lui agi de façon tragique sur l’évolution de nos enfants, une situation de désespérance que l’oratrice a stigmatisée.
Pour Mme Saïda Benhabylès, toutes les voix doivent s’élever pour briser le silence inquiétant qui est maintenu sur la situation de l’enfance dans les zones de conflits, notamment.
Ce silence est inquiétant, concède Mme Saïda Benhabylès. Pour les représentants palestiniens, présents à la séance, en compagnie d’une délégation du Croissant-Rouge palestinien et d’enfants palestiniens, l’étape de l’enfance est une étape importante. Elle détermine la formation de la personnalité de l’individu, quand demain il sera en prise avec les responsabilités qui seront les siennes.
L’enfant apparaît comme un élément central au sein de la communauté, a-t-il été rappelé.
L’orientation, l’éducation, sont des critères de base essentiels à réunir. C’est pour cela que les conflits armés, les conditions de mal vie pour les enfants sont vécus comme autant d’atteintes à la personnalité de l’enfant, à son droit à la vie, son droit à l’éducation et à son épanouissement.
Le représentant de la communauté palestinienne a dénoncé les crimes commis par Israël contre la population palestinienne, et, notamment contre les enfants.
L’administration sioniste bafoue toutes les résolutions internationales. Des témoignages de représentants du Croissant-Rouge palestinien sont édifiants à ce sujet, notamment lors de la criminelle équipée de l’administration et de l’armée sionistes contre Ghaza.
Selon ces représentants, les crimes commis durant la guerre engagée contre les Palestiniens à Ghaza, relèvent de crimes contre l’humanité, reconnus comme tels par la communauté internationale.
Les enfants palestiniens ont payé le prix le plus élevé de cette forfaiture. Plusieurs milliers d’entre-eux sont morts de la façon la plus horrible qui soit, écrasés par les bombes larguées par l’aviation sioniste, brûlés par les bombes au phosphore.
La communauté internationale, qui assiste en direct aux crimes commis, doit réagir. Le représentant palestinien s’élève contre l’impunité dont continue à jouir l’administration sioniste auprès des gouvernements occidentaux. Il a remercié l’Algérie pour son soutien à la lutte du peuple palestinien, à l’immense action de solidarité que le gouvernement a déployée pour venir en aide aux populations victimes du génocide israélien à Ghaza.
M. Noureddine Benbraham, commandant des Scouts musulmans algériens (SMA), dénonce la non-application des résolutions internationales condamnant Israël pour ses crimes contre le peuple palestinien et s’interroge sur l’absence de sanctions contre l’administration sioniste.
Le commandant des Scouts musulmans algériens a également dit toute son émotion face à la situation dans laquelle se retrouvent des millions d’enfants en Afrique, notamment dans les zones de conflits armés, leur exposition à la faim, à l’errance, alors que le continent est riche de ressources naturelles.
Pour l’orateur, la communauté internationale doit réagir et trouver des solutions.
Le commandant des SMA se dit particulièrement inquiet sur la situation des enfants sahraouis, dans un pays soumis à l’occupation.
La violence armée, les intérêts économiques de certains milieux, pèsent d’un poids très lourd dans les situations de déstabilisation dans les pays africains, est-il souligné.
Lors de son intervention, l’écrivain Amin Zaoui, a rappelé combien le volet éducationnel, culturel était important dans la formation de la personnalité de l’enfant. Pour l’orateur, la citoyenneté est une arme et une protection. L’école peut beaucoup dans l’émergence de l’esprit de citoyenneté chez l’enfant. L’éminent universitaire relève combien l’accès à l’éducation et à la culture participe à la formation de l’enfant, l’homme de demain, dira-t-il. L’orateur en appelle à un front uni à travers la culture contre les situations de conflits et les situations de guerre.
Mme Zahia Benarous, parlementaire, a tenu à exprimer toute sa fierté pour le travail qui est accompli au sein du centre de presse d’El Moudjahid, la contribution de celui-ci au débat sur un grand nombre de questions.
L’oratrice a insisté sur la nécessité d’une solidarité toujours plus grande à l’égard des peuples soumis à la domination coloniale, P
alestiniens, Sahraouis…
Les situations préoccupantes vécues par certains pays arabes comme l’Irak, etc., nous affligent et nous inquiètent, note l’oratrice, d’où la nécessité d’une action solidaire. Cette action peut être porteuse de grands espoirs et de réconfort.
Notre devoir est de lutter pour la paix, la sécurité, apprendre à nos enfants à aimer et à vivre dans la paix.
Dans l’esprit de l’oratrice, les situations de conflits armés dans lesquelles sont toujours impliqués d’une façon ou d’une autre, les enfants, demeurent insupportables.
Le représentant du Croissant-Rouge palestinien a traduit d’ailleurs avec beaucoup d’émotion mais aussi de détermination dans la voix, le martyre du peuple palestinien, victime d’un génocide armé, il a crié la volonté du peuple palestinien de poursuivre la lutte contre l’ennemi sioniste. Il a rappelé que les enfants palestiniens étaient porteurs d’avenir.
Le Dr Doria Merabtène, représentante de l’Unicef a rappelé en conclusion que l’Unicef est présente dans tous les pays du monde, et, notamment dans les pays qui subissent des situations de conflits armés.
Elle dispose d’importants programmes pour cela, l’Unicef est notamment présente dans la région du Proche-Orient où elle dispense ses programmes en direction des enfants de ces pays.
D’autres organisations internationales sont également présentes dans la région où exercent des spécialistes. Les représentants de l’Unicef comme ceux des autres organisations internationales subissent, comme le reste de la population, les effets de la guerre et comme à Ghaza, ont vu leur siège bombardé par l’armée israélienne.
T. M. A.
Nécessité de sanctionner les contrevenants à la Convention internationale des droits de l’enfant
Des parlementaires, des hommes de culture et des représentants de la société civile, de l’UNICEF et du Croissant Rouge palestinien ont affirmé hier, à Alger la nécessité de créer des mécanismes pour imposer des sanctions aux contrevenants à la Convention internationale des droits de l’enfant consacrée par l’Assemblée générale de l’ONU en novembre 1989.
Les participants ont appelé, lors de la conférence de sensibilisation à l’occasion de la journée mondiale de l’Enfance organisée par l’association Machaâl Chahid sur les dangers des guerres sur les enfants dans le cadre du forum d’El Moudjahid, à “la nécessité d’activer la Convention internationale des droits de l’enfant dans tous les pays du monde notamment dans certains pays qui ont gelé cette convention et de mettre en place des mécanismes au niveau de l’ONU pour sanctionner les contrevenants.(APS)
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