Le président Abdelaziz Bouteflika a reçu dimanche le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, a rapporté l’agence APS. L’audience s’est déroulée en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, a-t-on ajouté de même source. M. Guéant été reçu dans la matinée par M. Ouyahia, a précisé l’APS. Le 21 février dernier, Claude Guéant avait effectué un premier déplacement en Algérie où il avait été reçu par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Les Algériens avaient formulé plusieurs demandes pour améliorer les relations bilatérales. Le secrétaire général de l’Elysée avait promis d’apporter des réponses aux demandes des Algériens qui concernent plusieurs dossiers : le cas du diplomate Hasseni, la liste noire des pays à risque terroriste, l’immigration, la libre circulation des personnes, les investissements, le Sahara occidental… Lors de son premier déplacement à Alger le 21 février dernier, Claude Guéant n’avait pas été reçu par le chef de l’Etat. A cette époque, les relations algéro-françaises étaient extrêmement tendues. Ce qui n’est plus tout à fait le cas actuellement. Le président Bouteflika a participé en effet le 31 mai et le 1er juin dernier au Sommet Afrique-France de Nice où il a été chaleureusement accueilli par son homologue français Nicolas Sarkozy. Les deux chefs d’Etat n’ont pas eu de tête à tête mais cette rencontre internationale a permis de décrisper les choses.
M. Sarkozy avait estimé le 1er juin qu’il faudrait du temps pour que les relations franco-algériennes s’apaisent, tout en se réjouissant de la présence de son homologue Abdelaziz Bouteflika. «Est-ce qu’il suffit que le président Bouteflika participe au Sommet Afrique-France pour que, d’un coup, tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps», avait-il
déclaré.
Les Algériens avaient formulé plusieurs demandes pour améliorer les relations bilatérales. Le secrétaire général de l’Elysée avait promis d’apporter des réponses aux demandes des Algériens qui concernent plusieurs dossiers : le cas du diplomate Hasseni, la liste noire des pays à risque terroriste, l’immigration, la libre circulation des personnes, les investissements, le Sahara occidental… Lors de son premier déplacement à Alger le 21 février dernier, Claude Guéant n’avait pas été reçu par le chef de l’Etat. A cette époque, les relations algéro-françaises étaient extrêmement tendues. Ce qui n’est plus tout à fait le cas actuellement. Le président Bouteflika a participé en effet le 31 mai et le 1er juin dernier au Sommet Afrique-France de Nice où il a été chaleureusement accueilli par son homologue français Nicolas Sarkozy. Les deux chefs d’Etat n’ont pas eu de tête à tête mais cette rencontre internationale a permis de décrisper les choses.
M. Sarkozy avait estimé le 1er juin qu’il faudrait du temps pour que les relations franco-algériennes s’apaisent, tout en se réjouissant de la présence de son homologue Abdelaziz Bouteflika. «Est-ce qu’il suffit que le président Bouteflika participe au Sommet Afrique-France pour que, d’un coup, tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps», avait-il
déclaré.
Les Débats, 23/6/2010
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