Par Karim Aimeur
Contre toute attente, le président égyptien, Hosni Moubarak, a effectué, avant-hier, une visite éclair et surprise qui n’a duré que quelques heures à Alger.
Au congélateur depuis le mois de novembre 2009 après ce qui s’est passé lors des matchs de qualification à la Coupe du monde entre l’Algérie et l’Egypte, et la crise diplomatique qui s’en est résultée, les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader.
La crise avait pris un tour diplomatique avec des manifestations au Caire devant l’ambassade d’Algérie et le rappel pour consultation des ambassadeurs d’Algérie au Caire et égyptien à Alger par leur pays respectif.
Et c’est peut-être pour réchauffer ces relations que Moubarak s’est rendu à Alger avec son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Abou El Gheit pour s’entretenir avec le chef de l’Etat algérien.
Pour se faire, le président égyptien a profité de la conjoncture du décès du frère de Bouteflika pour effectuer son déplacement et faire d’une pierre deux coups : présenter ses condoléances à son homologue et dénouer les liens entre les deux pays.
La visite de Moubarak a également un objectif politique dans un contexte d’incertitude au Caire.
Selon des observateurs, l’hôte d’Alger chercherait à avoir le soutien d’Alger à sa candidature où à celle de l’un de ses fils aux élections présidentielles égyptiennes de l’année prochaine. D’autres analystes considèrent que la venue de Moubarak rime avec des objectifs économiques et sauver ce qui pouvait l’être des intérêts égyptiens en Algérie notamment avec le nouveau plan quinquennal 2010-2014 qui a engagé une somme pharaonique de 286 milliards de dollars. Cela même si le chef de la diplomatie égyptienne a déclaré, à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Mourad Medelci, que cette visite ” est une visite amicale et de courtoisie et s’inscrit dans ce cadre “.
Ce qui est, en revanche sûr, c’est que Moubarak a été accueilli chaleureusement par son homologue. C’est Bouteflika en personne qui l’a attendu à l’aéroport international Houari-Boumediene et c’est lui qui a veillé sur lui jusqu’à son départ du même aéroport. Il lui a accordé un entretien en tête-à-tête à la résidence d’Etat de Zeralda. Le Président Moubarak a indiqué, dans une déclaration à la presse au terme des entretiens, avoir évoqué avec le Président Bouteflika les relations arabo-africaines, l’élargissement du Conseil de sécurité et toutes les questions intéressant l’Algérie et l’Egypte en tant qu’Etats arabes et africains.
De son côté, Ahmed Abou El Gheit, ministre des Affaires étrangères égyptiens, qui s’est entretenu avec son homologue algérien à l’aéroport même, a affirmé à l’issue de l’entretien, la ” ferme volonté ” des deux pays et des peuples égyptien et algérien de poursuivre l’édification d’une ” relation forte “, pour la préservation de la sécurité de la région.
” L’Algérie et l’Egypte sont deux pays frères et n’ont cessé d’œuvrer ensemble depuis une soixantaine d’années “, a rappelé le ministre égyptien.
Au congélateur depuis le mois de novembre 2009 après ce qui s’est passé lors des matchs de qualification à la Coupe du monde entre l’Algérie et l’Egypte, et la crise diplomatique qui s’en est résultée, les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader.
La crise avait pris un tour diplomatique avec des manifestations au Caire devant l’ambassade d’Algérie et le rappel pour consultation des ambassadeurs d’Algérie au Caire et égyptien à Alger par leur pays respectif.
Et c’est peut-être pour réchauffer ces relations que Moubarak s’est rendu à Alger avec son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Abou El Gheit pour s’entretenir avec le chef de l’Etat algérien.
Pour se faire, le président égyptien a profité de la conjoncture du décès du frère de Bouteflika pour effectuer son déplacement et faire d’une pierre deux coups : présenter ses condoléances à son homologue et dénouer les liens entre les deux pays.
La visite de Moubarak a également un objectif politique dans un contexte d’incertitude au Caire.
Selon des observateurs, l’hôte d’Alger chercherait à avoir le soutien d’Alger à sa candidature où à celle de l’un de ses fils aux élections présidentielles égyptiennes de l’année prochaine. D’autres analystes considèrent que la venue de Moubarak rime avec des objectifs économiques et sauver ce qui pouvait l’être des intérêts égyptiens en Algérie notamment avec le nouveau plan quinquennal 2010-2014 qui a engagé une somme pharaonique de 286 milliards de dollars. Cela même si le chef de la diplomatie égyptienne a déclaré, à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Mourad Medelci, que cette visite ” est une visite amicale et de courtoisie et s’inscrit dans ce cadre “.
Ce qui est, en revanche sûr, c’est que Moubarak a été accueilli chaleureusement par son homologue. C’est Bouteflika en personne qui l’a attendu à l’aéroport international Houari-Boumediene et c’est lui qui a veillé sur lui jusqu’à son départ du même aéroport. Il lui a accordé un entretien en tête-à-tête à la résidence d’Etat de Zeralda. Le Président Moubarak a indiqué, dans une déclaration à la presse au terme des entretiens, avoir évoqué avec le Président Bouteflika les relations arabo-africaines, l’élargissement du Conseil de sécurité et toutes les questions intéressant l’Algérie et l’Egypte en tant qu’Etats arabes et africains.
De son côté, Ahmed Abou El Gheit, ministre des Affaires étrangères égyptiens, qui s’est entretenu avec son homologue algérien à l’aéroport même, a affirmé à l’issue de l’entretien, la ” ferme volonté ” des deux pays et des peuples égyptien et algérien de poursuivre l’édification d’une ” relation forte “, pour la préservation de la sécurité de la région.
” L’Algérie et l’Egypte sont deux pays frères et n’ont cessé d’œuvrer ensemble depuis une soixantaine d’années “, a rappelé le ministre égyptien.
La Tribune des Lecteurs, 5/7/2010
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