Les derniers appels du roi Mohamed VI adressés à l’Algérie pour la réouverture des frontières est le dernier moyen recherché par le Maroc pour redresser son économie et ainsi maintenir le statu quo au Sahara Occidental.
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La Tribune,
Par Ali Boukhlef
Le royaume du Maroc souffle le chaud et le froid. Trois jours après les déclarations enflammées du Premier ministre Abbas El Fassi qui a accusé l’Algérie de «pourrir la situation» dans la région du Maghreb, Mohammed VI a envoyé, hier, un message d’une autre tonalité.
Dans une missive envoyée au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 48ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le roi du Maroc exprime, selon les propos rapportés par les agences de presse, «son souci d’œuvrer avec le chef de l’Etat algérien en vue de renforcer davantage les relations bilatérales et de jeter d’autres passerelles favorisant le rapprochement et la solidarité entre les deux pays sur la base de l’unité, de la confiance, le bon voisinage, la complémentarité et l’intégration, fidèles en cela aux relations séculaires solides nouées par les différentes générations et par les leaders de la lutte commune pour l’indépendance, concrétisant ainsi les aspirations des générations actuelles à l’intégration, conformément à la logique du siècle et en contribution à la dynamisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que stratégie incontournable».
Mieux, Mohammed VI a même déclaré au chef de l’Etat algérien sa «profonde fierté des relations d’amitié sincère et de considération réciproque unissant les deux peuples voisins frères».
Bien sûr, avant d’arriver à cela, le souverain alaouite a rappelé l’esprit de solidarité qui existait avant les indépendances respectives des deux pays. Mais point de référence aux problèmes qui bloquent les relations entre les deux pays. Deux jours avant cette missive, une délégation de haut rang, comprenant le ministre des Affaires étrangères et le conseiller du roi, est venue présenter les condoléances du Maroc au président Bouteflika qui venait de perdre son frère Mustapha. Cela pour le côté protocole. Mais en arrière-fond, les mêmes problèmes qui empoisonnent les deux pays restent en suspens. A commencer par les dernières déclarations de Abbas El Fassi qui a accusé notre pays d’acheter «des armes au Polisario».
Pis, les Marocains veulent faire de la lancinante question de l’ouverture des frontières terrestres un abcès de fixation sans vouloir régler les questions de fond, comme le demande l’Algérie. Et par question de fond, l’Algérie a spécifié à plusieurs reprises les problèmes de sécurité, de la contrebande et, bien entendu, de l’immigration clandestine et de la drogue.Sur le plan diplomatique, le Maroc qui s’est retiré de plusieurs organisations régionales telles que l’Union africaine, tout en maintenant une présence plus que symbolique dans la Ligue arabe, a presque fermé toutes les portes à une normalisation des relations entre les deux pays.
C’est tout cela qui fait que le message du roi Mohammed VI est avant tout protocolaire et que les actes attendent toujours.
Dans une missive envoyée au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 48ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le roi du Maroc exprime, selon les propos rapportés par les agences de presse, «son souci d’œuvrer avec le chef de l’Etat algérien en vue de renforcer davantage les relations bilatérales et de jeter d’autres passerelles favorisant le rapprochement et la solidarité entre les deux pays sur la base de l’unité, de la confiance, le bon voisinage, la complémentarité et l’intégration, fidèles en cela aux relations séculaires solides nouées par les différentes générations et par les leaders de la lutte commune pour l’indépendance, concrétisant ainsi les aspirations des générations actuelles à l’intégration, conformément à la logique du siècle et en contribution à la dynamisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que stratégie incontournable».
Mieux, Mohammed VI a même déclaré au chef de l’Etat algérien sa «profonde fierté des relations d’amitié sincère et de considération réciproque unissant les deux peuples voisins frères».
Bien sûr, avant d’arriver à cela, le souverain alaouite a rappelé l’esprit de solidarité qui existait avant les indépendances respectives des deux pays. Mais point de référence aux problèmes qui bloquent les relations entre les deux pays. Deux jours avant cette missive, une délégation de haut rang, comprenant le ministre des Affaires étrangères et le conseiller du roi, est venue présenter les condoléances du Maroc au président Bouteflika qui venait de perdre son frère Mustapha. Cela pour le côté protocole. Mais en arrière-fond, les mêmes problèmes qui empoisonnent les deux pays restent en suspens. A commencer par les dernières déclarations de Abbas El Fassi qui a accusé notre pays d’acheter «des armes au Polisario».
Pis, les Marocains veulent faire de la lancinante question de l’ouverture des frontières terrestres un abcès de fixation sans vouloir régler les questions de fond, comme le demande l’Algérie. Et par question de fond, l’Algérie a spécifié à plusieurs reprises les problèmes de sécurité, de la contrebande et, bien entendu, de l’immigration clandestine et de la drogue.Sur le plan diplomatique, le Maroc qui s’est retiré de plusieurs organisations régionales telles que l’Union africaine, tout en maintenant une présence plus que symbolique dans la Ligue arabe, a presque fermé toutes les portes à une normalisation des relations entre les deux pays.
C’est tout cela qui fait que le message du roi Mohammed VI est avant tout protocolaire et que les actes attendent toujours.
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