Le coup de fièvre continue de faire sentir ses effets au sein des établissements dépendant du ministère de la Santé publique. Sit-in et grèves y sont désormais légion.
Le personnel de l’hôpital Mohammed V à Casablanca dont des médecins, des infirmiers et des techniciens a renoué avec la protestation en organisant hier un sit-in devant le siège de l’administration de 9h30 jusqu’à 11h30. Initié par cinq syndicats du secteur dont la FDT, ce rassemblement était l’occasion pour l’ensemble du personnel de crier haut et fort son mécontentement et de brandir des banderoles où l’on pouvait lire des slogans dénonçant la mauvaise gestion, l’attitude du directeur qui ferme la voie à tout dialogue et l’insécurité qui règne dans cet établissement hospitalier. Ces actions de protestations répétitives et à défaut d’une réaction positive du directeur dudit hôpital sont appelées à se multiplier, jusqu’à la satisfaction des revendications de l’ensemble du personnel, indique un communiqué conjoint des cinq syndicats.
Ces revendications portent sur différentes indemnités, de meilleures conditions de travail et de sécurité, une amélioration de la restauration du personnel et de la transparence dans la gestion de cet établissement hospitalier. Cesser de créer une atmosphère de tension parmi le personnel et de les monter les uns contre les autres, ne plus nommer à des postes de responsabilités des personnes connues pour être proches de l’Administration, sont d’autres revendications soulignées dans le communiqué des cinq syndicats qui ne sont pas près d’abdiquer.
Tout en imputant l’entière responsabilité de cette situation qui ne cesse de se détériorer à l’Administration de l’Hôpital Mohammed V, les initiateurs de cette action confirment qu’ils sont déterminés à mener d’autres mouvements de protestation jusqu’à obtenir gain de cause.
Par ailleurs, le personnel des CHU d’Ibn Rochd de Casablanca, de Mohammed VI de Marrakech, de Hassan II de Fès et d’Avicenne de Rabat observra une grève de 48h, et ce les mardi 6 et mercredi 7 juillet. Cette action a été décidée par la Commission nationale de coordination des quatre CHU réunie mercredi pour évaluer le bilan de son programme militant.
Le bras de fer continue donc de plus belle entre les CHU et le ministère de la Santé qui persiste à faire la sourde oreille à leur cahier revendicatif. Figurent dans ce dernier des revendications à caractère urgent, notamment la nécessité de revoir les lois organisant les Centres hospitaliers et la régularisation de la situation matérielle et administrative des fonctionnaires titulaires d’une licence.
La Commission de coordination des centres hospitaliers universitaires demande également que l’indemnisation d’astreinte soit revue à la hausse et refuse catégoriquement de porter atteinte à la profession d’infirmier en procédant à des recrutements en dehors des lois régissant les instituts de qualification dans le domaine de la santé. Demande a été aussi formulée aux responsables pour engager un dialogue avec les CHU et l’Institut Pasteur à l’instar des commissions créées dans le cadre du dialogue social entre le département de tutelle et les Syndicats sectoriels à même de permettre aux professionnels de ces Centres de s’acquitter de leur noble mission dans de bonnes conditions.
Journaux Maroc, 2/7/2010
Le personnel de l’hôpital Mohammed V à Casablanca dont des médecins, des infirmiers et des techniciens a renoué avec la protestation en organisant hier un sit-in devant le siège de l’administration de 9h30 jusqu’à 11h30. Initié par cinq syndicats du secteur dont la FDT, ce rassemblement était l’occasion pour l’ensemble du personnel de crier haut et fort son mécontentement et de brandir des banderoles où l’on pouvait lire des slogans dénonçant la mauvaise gestion, l’attitude du directeur qui ferme la voie à tout dialogue et l’insécurité qui règne dans cet établissement hospitalier. Ces actions de protestations répétitives et à défaut d’une réaction positive du directeur dudit hôpital sont appelées à se multiplier, jusqu’à la satisfaction des revendications de l’ensemble du personnel, indique un communiqué conjoint des cinq syndicats.
Ces revendications portent sur différentes indemnités, de meilleures conditions de travail et de sécurité, une amélioration de la restauration du personnel et de la transparence dans la gestion de cet établissement hospitalier. Cesser de créer une atmosphère de tension parmi le personnel et de les monter les uns contre les autres, ne plus nommer à des postes de responsabilités des personnes connues pour être proches de l’Administration, sont d’autres revendications soulignées dans le communiqué des cinq syndicats qui ne sont pas près d’abdiquer.
Tout en imputant l’entière responsabilité de cette situation qui ne cesse de se détériorer à l’Administration de l’Hôpital Mohammed V, les initiateurs de cette action confirment qu’ils sont déterminés à mener d’autres mouvements de protestation jusqu’à obtenir gain de cause.
Par ailleurs, le personnel des CHU d’Ibn Rochd de Casablanca, de Mohammed VI de Marrakech, de Hassan II de Fès et d’Avicenne de Rabat observra une grève de 48h, et ce les mardi 6 et mercredi 7 juillet. Cette action a été décidée par la Commission nationale de coordination des quatre CHU réunie mercredi pour évaluer le bilan de son programme militant.
Le bras de fer continue donc de plus belle entre les CHU et le ministère de la Santé qui persiste à faire la sourde oreille à leur cahier revendicatif. Figurent dans ce dernier des revendications à caractère urgent, notamment la nécessité de revoir les lois organisant les Centres hospitaliers et la régularisation de la situation matérielle et administrative des fonctionnaires titulaires d’une licence.
La Commission de coordination des centres hospitaliers universitaires demande également que l’indemnisation d’astreinte soit revue à la hausse et refuse catégoriquement de porter atteinte à la profession d’infirmier en procédant à des recrutements en dehors des lois régissant les instituts de qualification dans le domaine de la santé. Demande a été aussi formulée aux responsables pour engager un dialogue avec les CHU et l’Institut Pasteur à l’instar des commissions créées dans le cadre du dialogue social entre le département de tutelle et les Syndicats sectoriels à même de permettre aux professionnels de ces Centres de s’acquitter de leur noble mission dans de bonnes conditions.
Journaux Maroc, 2/7/2010
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