Nouakchott viole « l’accord d’Alger » en faisant appel à l’aide militaire française

Le gouvernement mauritanien vient de remettre en cause les recommandations de l’accord d’Alger, signé le 21 avril dernier, concernant la coordination sécuritaire et militaire entre les pays du sahel dans la lutte antiterroriste, en s’appuyant sur l’aide logistique et les renseignements français. Cet accord qui prévoit en effet la mise en place d’un commandement à Tamanrasset, qui serait chargé de la coordination sécuritaire entre les pays africains de la région en rejette tout interventionnisme étranger.
Le raid menée par l’armée mauritanienne hors de ses frontières est épaulé par la le soutien logistique et technique français, avait pour but selon le ministre de l’intérieur Mohamed Ould Boilil, de neutraliser un groupe lié à Al Qaida qui s’apprêtait à lancer des attaques contre la Mauritanie. La France a quant à elle indiqué avoir apporté son soutien au raid mauritanien qui visait le groupe qui détient le ressortissant français, Michel Germaneau, et qui menace de l’exécuter le 26 juillet leur revendication, à savoir la libération de terroristes détenus dans plusieurs pays de la région, n’est par satisfaite.
Même si le raid mené par l’armée mauritanienne n’a pas encore suscité de réaction officielle de la part d’Alger, il est clair que ce raid influera à l’avenir sur la coopération sécuritaire entre l’Algérie et les pays voisins.       
Selon la presse espagnole, cette opération a également suscité l’inquiétude du gouvernement espagnol dont deux ressortissants sont toujours détenus pas l’Aqmi, puisque Madrid a « exprimé son désaccord auprès des autorités françaises ».
El Khabar, 25/7/2010
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