Les droits de l’homme violés dans les territoires sahraouis occupés : HRW demande la libération de Sahraouis incarcérés au Maroc
Human Rights Watch (HRW), une ONG américaine de défense des droits humains basée à New York, a une nouvelle fois appelé hier les autorités marocaines à libérer trois activistes sahraouis – faisant partie du groupe de Ali Salem Tamek – arrêtés en 2009 et accusés d’atteinte à la sécurité extérieure ou à leur assurer un procès juste.
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« Les autorités marocaines doivent soit libérer trois activistes sahraouis arrêtés en octobre 2009 et accusés d’atteinte à la sécurité extérieure, soit leur assurer un procès équitable et transparent », a indiqué l’organisation dans un communiqué remis à la presse. Dans le cas où il devrait y avoir un procès, HRW demande à ce que les activistes sahraouis soient jugés devant un tribunal civil. Il est à rappeler que les trois militants ont été arrêtés avec 4 autres de leurs compagnons à Casablanca, alors qu’ils étaient de retour de Tindouf. Ils sont actuellement sous le coup d’une enquête ouverte par le tribunal militaire de Rabat.
Jusqu’à présent, aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert. Selon l’un d’eux, interrogé par HRW, le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le 18 mars, mais l’ont arrêtée fin avril, tout en réclamant des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement la date de leur procès ou qu’elles les libèrent ». La séquestration du groupe de Ali Salem Tamek confirme, selon de nombreux militants des droits de l’homme, que « le Maroc a bien replongé dans l’atmosphère macabre et terrifiante des années 1980 et 1990, une période marquée par une répression sauvage des opposants, des militants des droits de l’homme et des activistes sahraouis ». Comme à cette époque, soulignent-ils, les forces d’occupation marocaines ont commencé à traduire devant les tribunaux militaires toutes les personnes qui osent exprimer des idées et positions contraires aux thèses officielles.
Le constat se vérifie malheureuse dans la mesure où plusieurs ONG de défense des droits humains informent qu’entre le mois d’août et le mois de septembre 2009, plus de 77 cas de violations des droits de l’homme. Celles-ci confirment également la poursuite des violations massives des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Il est rappeler que le Front Polisario reste à ce jour sans nouvelles de plus de 500 civils et de 151 combattants sahraouis capturés par les troupes coloniales marocaines. La situation dramatique dans laquelle vivent les Sahraouis a d’ailleurs convaincu une commission du Sénat américain (la commission des crédits budgétaires) de demander au département d’Etat d’établir en urgence un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. Cette même commission a invité les responsables du département d’Etat américain à présenter ce rapport dans un délai n’excédant pas 45 jours dans lequel il doit « détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l’année dernière sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental ».
La commission a relevé, en outre, la nécessité de mentionner dans ce rapport si l’Etat marocain permet « aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l’avenir du Sahara occidental par le biais de l’exercice de leur droit pacifique d’expression, de constitution d’associations et de consignation des violations des droits de l’homme sans contrainte aucune ». Quoi qu’il en soit, ce rapport du département d’Etat américain n’aura certainement pas une grande peine à confirmer l’absence de volonté du gouvernement marocain de trouver un règlement légal au conflit du Sahara occidental. Le discours prononcé par le roi du Maroc, la semaine dernière, à l’occasion de la fête du trône, annonce, au contraire, de sombres perspectives pour la région. Pour le ministère sahraoui de l’Information, cette intervention « ne dénote d’aucune volonté sincère de coopérer de manière constructive en faveur d’une paix durable et définitive conformément à la légalité internationale ». Ce responsable estime, par ailleurs, que « le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d’attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région », déplorant le fait que cette attitude soit la poursuite de l’intransigeance, du non-respect des résolutions des Nations unies et de la violation de la légalité internationale et des droits de l’homme.
Jusqu’à présent, aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert. Selon l’un d’eux, interrogé par HRW, le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le 18 mars, mais l’ont arrêtée fin avril, tout en réclamant des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement la date de leur procès ou qu’elles les libèrent ». La séquestration du groupe de Ali Salem Tamek confirme, selon de nombreux militants des droits de l’homme, que « le Maroc a bien replongé dans l’atmosphère macabre et terrifiante des années 1980 et 1990, une période marquée par une répression sauvage des opposants, des militants des droits de l’homme et des activistes sahraouis ». Comme à cette époque, soulignent-ils, les forces d’occupation marocaines ont commencé à traduire devant les tribunaux militaires toutes les personnes qui osent exprimer des idées et positions contraires aux thèses officielles.
Le constat se vérifie malheureuse dans la mesure où plusieurs ONG de défense des droits humains informent qu’entre le mois d’août et le mois de septembre 2009, plus de 77 cas de violations des droits de l’homme. Celles-ci confirment également la poursuite des violations massives des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Il est rappeler que le Front Polisario reste à ce jour sans nouvelles de plus de 500 civils et de 151 combattants sahraouis capturés par les troupes coloniales marocaines. La situation dramatique dans laquelle vivent les Sahraouis a d’ailleurs convaincu une commission du Sénat américain (la commission des crédits budgétaires) de demander au département d’Etat d’établir en urgence un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. Cette même commission a invité les responsables du département d’Etat américain à présenter ce rapport dans un délai n’excédant pas 45 jours dans lequel il doit « détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l’année dernière sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental ».
La commission a relevé, en outre, la nécessité de mentionner dans ce rapport si l’Etat marocain permet « aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l’avenir du Sahara occidental par le biais de l’exercice de leur droit pacifique d’expression, de constitution d’associations et de consignation des violations des droits de l’homme sans contrainte aucune ». Quoi qu’il en soit, ce rapport du département d’Etat américain n’aura certainement pas une grande peine à confirmer l’absence de volonté du gouvernement marocain de trouver un règlement légal au conflit du Sahara occidental. Le discours prononcé par le roi du Maroc, la semaine dernière, à l’occasion de la fête du trône, annonce, au contraire, de sombres perspectives pour la région. Pour le ministère sahraoui de l’Information, cette intervention « ne dénote d’aucune volonté sincère de coopérer de manière constructive en faveur d’une paix durable et définitive conformément à la légalité internationale ». Ce responsable estime, par ailleurs, que « le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d’attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région », déplorant le fait que cette attitude soit la poursuite de l’intransigeance, du non-respect des résolutions des Nations unies et de la violation de la légalité internationale et des droits de l’homme.
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