Comme si les gens qui s’opposent à l’occupation, et qui bravant quotidiennement les prisons et la répression marocaines dans les territoires occupés étaient des Algériens et non pas d’authentiques Sahraouis.
La dernière déclaration du Quai d’Orsay sur la question du Sahara occidental a de quoi surprendre par son apparente neutralité sur le conflit autour de territoires qu’un président français qualifiait de provinces marocaines. Un Président a qui le charme de Marrakech fit oublier l’attitude officielle de l’Etat français qui, à l’instar de notre belle Algérie, ne reconnaît au Maroc aucune souveraineté sur le Sahara occidental. Aucun Etat d’ailleurs ne reconnaît au Maroc des droits sur ce que les Américains appellent le Sahara espagnol. La réaction du Quai d’Orsay qui se voulait sans couleur, ni odeur ou saveur, aurait pu se faire plus audible dans le secteur si elle n’avait escamoté la référence au nécessaire recours à l’arbitrage référendaire. Car, tous les plans de paix, toutes les résolutions onusiennes prévoient au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination. Officiellement, la France adhère aux plans et résolutions internationaux, mais loin des regards, elle milite pour la proposition marocaine sur l’autonomie, une formule qui ne laisse aux Sahraouis qu’une seule possibilité : choisir à quelle sauce ils se feront bouffer. Le roi ne disait-il pas dans son dernier discours qu’il ne céderait pas un pouce du Sahara occidental lorsqu’il désignait une énième fois l’Algérie comme l’antagoniste. Comme si les gens qui s’opposent à l’occupation, et qui bravant quotidiennement les prisons et la répression marocaines dans les territoires occupés étaient des Algériens et non pas d’authentiques Sahraouis. A part, les artistes sollicités pour besoin de propagande, pas un seul Algérien ne fréquente le Sahara occidental ce qui évite au makhzen de se ridiculiser comme avant et de dire que les militants de l’Intifada sahraouie étaient des Algériens ou des Cubains. Des sornettes qu’il se plaisait à raconter pour justifier les raclées militaires collectionnées durant les années 1980 avant le cessez-le-feu. Aujourd’hui, plus que jamais, les Sahraouis sont prêts à sacrifier plus pour arracher leur indépendance, assurait hier à Boumrdès, M. Hamada Salmi, ministre sahraoui de la Justice. Des paroles lourdes de sens, mais qui ne parviennent pas clairement à tous, apparemment.
M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
La dernière déclaration du Quai d’Orsay sur la question du Sahara occidental a de quoi surprendre par son apparente neutralité sur le conflit autour de territoires qu’un président français qualifiait de provinces marocaines. Un Président a qui le charme de Marrakech fit oublier l’attitude officielle de l’Etat français qui, à l’instar de notre belle Algérie, ne reconnaît au Maroc aucune souveraineté sur le Sahara occidental. Aucun Etat d’ailleurs ne reconnaît au Maroc des droits sur ce que les Américains appellent le Sahara espagnol. La réaction du Quai d’Orsay qui se voulait sans couleur, ni odeur ou saveur, aurait pu se faire plus audible dans le secteur si elle n’avait escamoté la référence au nécessaire recours à l’arbitrage référendaire. Car, tous les plans de paix, toutes les résolutions onusiennes prévoient au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination. Officiellement, la France adhère aux plans et résolutions internationaux, mais loin des regards, elle milite pour la proposition marocaine sur l’autonomie, une formule qui ne laisse aux Sahraouis qu’une seule possibilité : choisir à quelle sauce ils se feront bouffer. Le roi ne disait-il pas dans son dernier discours qu’il ne céderait pas un pouce du Sahara occidental lorsqu’il désignait une énième fois l’Algérie comme l’antagoniste. Comme si les gens qui s’opposent à l’occupation, et qui bravant quotidiennement les prisons et la répression marocaines dans les territoires occupés étaient des Algériens et non pas d’authentiques Sahraouis. A part, les artistes sollicités pour besoin de propagande, pas un seul Algérien ne fréquente le Sahara occidental ce qui évite au makhzen de se ridiculiser comme avant et de dire que les militants de l’Intifada sahraouie étaient des Algériens ou des Cubains. Des sornettes qu’il se plaisait à raconter pour justifier les raclées militaires collectionnées durant les années 1980 avant le cessez-le-feu. Aujourd’hui, plus que jamais, les Sahraouis sont prêts à sacrifier plus pour arracher leur indépendance, assurait hier à Boumrdès, M. Hamada Salmi, ministre sahraoui de la Justice. Des paroles lourdes de sens, mais qui ne parviennent pas clairement à tous, apparemment.
M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
Le Jeune Indépendant, 4/8/2010
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