Décidément, Rabat ne désespère pas d’obtenir d’Alger une ouverture et immédiate de ses frontières terrestres avec notre pays. C’est du moins le constat que l’on est en droit de faire à la lecture de la dépêche de la MAP, l’agence de presse officielle marocaine qui en date du 8/7/2008 profite de l’annonce de la participation de l’Algérie au Sommet de l’union pour la Méditerranée (UPM) pour décréter que l’ouverture des frontières algéro-marocaines contribuerait à la réussite de ce projet devant être lancé le 13 de ce mois à Paris. Rabat dont le voeu le plus cher est que ces frontières soient ouvertes incessamment tente de pousser un expert à plaider sa cause.
M. Cherler Saint, professeur, directeur de l’observatoire d’études géographiques(OEG) et spécialiste du monde arabes déclare: On peut émettre des doutes sur la possibilités de créer un processus durable alors que les frontière sont fermées entre le Maroc et l’Algérie du fait du conflit au Sahara marocain et du soutien apporté par Alger au Polisario». L’idée en elle-même qui pourrait peut-être se défendre trouve quant même un défenseur assez maladroit en affichant les perdants de la politique colonialiste de Rabat, preuve en est qu’il explique cette fermeture par le conflit du Sahara occidental et qu’il qualifie les représentants du peuple sahraoui pour une déterminante lutte pour leur indépendance d’«indépendantiste». Alger avant Rabat avait demandé la réouverture des frontières et clairement affiché ses positions par le biais de bon nombre de ses responsables à commencer par notre ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que le ministre des A.E ,Mourad Medelci.
Notre pays avait évoqué un certain nombre de «préalables» devant précéder cette ouverture. Les questions liées au trafic de drogue ainsi qu’à la collaboration sécuritaire figuraient également en bonne place parmi ces préalables. La question du Sahara occidental n’en est donc qu’une partie. N’étant pas en position de quémendeur et n’ignorant pas non plus que Rabat accumule un manque à gagner de l’ordre de plus de 2 millions de dollars, c’est notre voisin qui a procédé à cette fermeture sous de fallacieux prétextes dans le but surtout de contribuer à nous isoler un peu plus.
Lebbad Youcef
M. Cherler Saint, professeur, directeur de l’observatoire d’études géographiques(OEG) et spécialiste du monde arabes déclare: On peut émettre des doutes sur la possibilités de créer un processus durable alors que les frontière sont fermées entre le Maroc et l’Algérie du fait du conflit au Sahara marocain et du soutien apporté par Alger au Polisario». L’idée en elle-même qui pourrait peut-être se défendre trouve quant même un défenseur assez maladroit en affichant les perdants de la politique colonialiste de Rabat, preuve en est qu’il explique cette fermeture par le conflit du Sahara occidental et qu’il qualifie les représentants du peuple sahraoui pour une déterminante lutte pour leur indépendance d’«indépendantiste». Alger avant Rabat avait demandé la réouverture des frontières et clairement affiché ses positions par le biais de bon nombre de ses responsables à commencer par notre ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que le ministre des A.E ,Mourad Medelci.
Notre pays avait évoqué un certain nombre de «préalables» devant précéder cette ouverture. Les questions liées au trafic de drogue ainsi qu’à la collaboration sécuritaire figuraient également en bonne place parmi ces préalables. La question du Sahara occidental n’en est donc qu’une partie. N’étant pas en position de quémendeur et n’ignorant pas non plus que Rabat accumule un manque à gagner de l’ordre de plus de 2 millions de dollars, c’est notre voisin qui a procédé à cette fermeture sous de fallacieux prétextes dans le but surtout de contribuer à nous isoler un peu plus.
Lebbad Youcef
La Nouvelle République, 11/8/2010
Commentaire de Diaspora Saharaui :
L’économie marocaine est à bout de souffle. Malgré tout ce que les médias du Makhzen véhiculent sur la santé de l’économie marocaine, celle-ci traverse une mauvaise passe. A cela s’ajoute la volonté des autorités marocaines de garder le statu quo pour pérenniser le conflit du Sahara Occidental et poursuivre la spoliation des ressources naturelles sahraouies tout en laissant les sahraouis dans une attente éternelle d’une solution à leur problème. Avec la réouverture des frontières, le Maroc trouvera le souffle nécessaire pour continuer à semer la zizanie dans la région.
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