Soutien renouvelé à la cause sahraouie et batterie de mesures contre la violation des droits humains

Le Mans (France), 31/10/2010 (SPS) La 36e conférence du comité de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) a pris fin dimanche par l’adoption d’une résolution finale plaidant pour un soutien renouvelé au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

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Réunis en quatre ateliers, les participants à cette conférence ont salué particulièrement “l’effort permanent”, réalisé par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) pour son soutien aux revendications légitimes du peuple sahraoui.

Ils se sont, par ailleurs, réjouis de la mise en place d’une conférence internationale latino-américaine de soutien au peuple sahraoui et se sont engagés à lui apporter sa collaboration pour couronner se travaux de résultats concrets.

Ils se sont, en outre, entendus sur les objectifs à poursuivre pour renforcer et diversifier l’action de solidarité et les méthodes de travail en vue d’accroître la capacité des militants et de leurs organisations pour contribuer à “la mise en œuvre des droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance”.

Les participants ont également chargé la Task Force de l’EUCOCO d’établir et de diffuser “dans les meilleurs délais”, un calendrier et un programme commun de travail, coordonnés à l’échelle internationale. Les chapitres consacrés aux volets politique, à l’information et aux ressources humaines, se sont taillés la part du lion lors des travaux de cette conférence de solidarité.

L’atelier des droits de l’homme, s’appuyant sur des témoignages accablants de militants de droits de l’homme venus des territoires occupés et les témoignages poignants sur les visites des militants dans les campements de réfugiés, a décidé d’une batterie de mesures pour développer son plan d’action en faveur du respect des droits humains sahraouis.

Les témoignages apportés des territoires occupés sont d’autant plus accablants que les autorités marocaines empêchent aux observateurs et à la presse internationale l’accès aux campements des réfugiés.

Aux mois de novembre et décembre, un “programme d’urgence” en direction des territoires sahraouis occupés et, particulièrement, envers les “campements de l’indépendance”, comprenant une délégation médicale, de parlementaires européens et de différents pays, a été dégagé.

Ce programme comprendra également des visites de représentants de différentes institutions, de journalistes, du mouvement solidaire, de membres de la Task Force et également de la société civile.

En appui à ces actions, un travail de “lobbying efficace” sera effectué en direction des Nations unies, l’Union européenne, la France, l’Espagne, à travers des lettres, des manifestations et de rencontres.

Les avocats sont, en outre, appelé à assurer l’accompagnement des procès des défenseurs sahraouis des droits de l’homme et des détenus politiques, en premier lieu le procès des 7 prisonniers politiques de Salé, le 5 novembre.

Un programme de lobby en direction du Conseil des droits de l’homme et en direction du Conseil de sécurité de l’Onu, avec l’exigence de mettre sur pied un mécanisme d’observation et de protection des droits de l’homme, y compris le droit à l’autodétermination, a également été approuvé.

Avec un groupe de juristes, les participants ont également entamé l’étude d’un arsenal juridique à la disposition du peuple sahraoui pour faire respecter les droits des populations sahraouis déplacées vers les “campements de l’indépendance”.

Au volet de l’information, les participants ont convenu qu’”il faut se préparer à la guérilla de la communication” et être en mesure de rectifier les contre-vérités diffusées par la Maroc et être capable de promouvoir une information reflétant la réalité sahraouie.

Des propositions ont été retenues dans ce sens tel que l’appui aux visites de militants sahraouis et de défenseurs de droits de l’homme, venant des territoires occupés.

Le CNASPS a, dans ce cadre, réitéré son offre pour faciliter le voyage de ces militants vers l’Europe pour contribuer à diffuser l’information.

Au chapitre des ressources naturelles, les participants ont décidé qu’une action de dénonciation de l’accord d’association UE/Maroc et l’accord de pêche doit être menée en coopération avec le Western Sahara Resource Watch.

Les campements montés aux alentours de la ville d’El-Aaiun où vivent actuellement plus de 20.000 Sahraouis protestant, contre leur condition de vies, sont le “témoignage éloquent que les ressources naturelles du territoire ne bénéficient pas à la population sahraouie”, ont enfin relevé les participants.(SPS)

Le Mans (France), 31/10/2010 (SPS) La 36e conférence du comité de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) a pris fin dimanche par l’adoption d’une résolution finale plaidant pour un soutien renouvelé au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Réunis en quatre ateliers, les participants à cette conférence ont salué particulièrement “l’effort permanent”, réalisé par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) pour son soutien aux revendications légitimes du peuple sahraoui.

Ils se sont, par ailleurs, réjouis de la mise en place d’une conférence internationale latino-américaine de soutien au peuple sahraoui et se sont engagés à lui apporter sa collaboration pour couronner se travaux de résultats concrets.

Ils se sont, en outre, entendus sur les objectifs à poursuivre pour renforcer et diversifier l’action de solidarité et les méthodes de travail en vue d’accroître la capacité des militants et de leurs organisations pour contribuer à “la mise en œuvre des droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance”.

Les participants ont également chargé la Task Force de l’EUCOCO d’établir et de diffuser “dans les meilleurs délais”, un calendrier et un programme commun de travail, coordonnés à l’échelle internationale. Les chapitres consacrés aux volets politique, à l’information et aux ressources humaines, se sont taillés la part du lion lors des travaux de cette conférence de solidarité.

L’atelier des droits de l’homme, s’appuyant sur des témoignages accablants de militants de droits de l’homme venus des territoires occupés et les témoignages poignants sur les visites des militants dans les campements de réfugiés, a décidé d’une batterie de mesures pour développer son plan d’action en faveur du respect des droits humains sahraouis.

Les témoignages apportés des territoires occupés sont d’autant plus accablants que les autorités marocaines empêchent aux observateurs et à la presse internationale l’accès aux campements des réfugiés.

Aux mois de novembre et décembre, un “programme d’urgence” en direction des territoires sahraouis occupés et, particulièrement, envers les “campements de l’indépendance”, comprenant une délégation médicale, de parlementaires européens et de différents pays, a été dégagé.

Ce programme comprendra également des visites de représentants de différentes institutions, de journalistes, du mouvement solidaire, de membres de la Task Force et également de la société civile.

En appui à ces actions, un travail de “lob
bying efficace” sera effectué en direction des Nations unies, l’Union européenne, la France, l’Espagne, à travers des lettres, des manifestations et de rencontres.

Les avocats sont, en outre, appelé à assurer l’accompagnement des procès des défenseurs sahraouis des droits de l’homme et des détenus politiques, en premier lieu le procès des 7 prisonniers politiques de Salé, le 5 novembre.

Un programme de lobby en direction du Conseil des droits de l’homme et en direction du Conseil de sécurité de l’Onu, avec l’exigence de mettre sur pied un mécanisme d’observation et de protection des droits de l’homme, y compris le droit à l’autodétermination, a également été approuvé.

Avec un groupe de juristes, les participants ont également entamé l’étude d’un arsenal juridique à la disposition du peuple sahraoui pour faire respecter les droits des populations sahraouis déplacées vers les “campements de l’indépendance”.

Au volet de l’information, les participants ont convenu qu’”il faut se préparer à la guérilla de la communication” et être en mesure de rectifier les contre-vérités diffusées par la Maroc et être capable de promouvoir une information reflétant la réalité sahraouie.

Des propositions ont été retenues dans ce sens tel que l’appui aux visites de militants sahraouis et de défenseurs de droits de l’homme, venant des territoires occupés.

Le CNASPS a, dans ce cadre, réitéré son offre pour faciliter le voyage de ces militants vers l’Europe pour contribuer à diffuser l’information.

Au chapitre des ressources naturelles, les participants ont décidé qu’une action de dénonciation de l’accord d’association UE/Maroc et l’accord de pêche doit être menée en coopération avec le Western Sahara Resource Watch.

Les campements montés aux alentours de la ville d’El-Aaiun où vivent actuellement plus de 20.000 Sahraouis protestant, contre leur condition de vies, sont le “témoignage éloquent que les ressources naturelles du territoire ne bénéficient pas à la population sahraouie”, ont enfin relevé les participants.(SPS)

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