Le roi du Maroc, Mohammed VI, en perte de vitesse dans la question du Sahara Occidental, est allé quémander de la pitié de la part du président Obama. Malgré le difficil exercice d’équilibrisme, le dirigeant américain est resté attaché à la légalité internationale. Le communiqué de la Présidence américaine met clairement en avant que le dossier du Sahara occidental doive être traité dans le cadre des Nations-Unies, et ce, avec le plein appui des Etats-Unis aux négociations conduites par l’ONU et aux initiatives de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, tout en exhortant le Maroc et le Front Polisario à œuvrer pour parvenir à une solution.
D’autre part, le Courrier d’Algérie, basé sur une “source diplomatique recoupée de dignes de foi” que le souverain marocain voyait dans son entretien avec Obama “l’occasion de parler…Afrique!”. En effet, Mohammed VI, ajoute le journal algérie, voulait proposer à Barack Obama la création d’une zone de libre-échange. Le hic, souligne le même quotidien, c’est que le Maroc n’est pas membre de l’Union Africaine depuis que la RASD avait été admise au sein de l’OUA et n’a donc aucun droit de s’exprimer au nom de celle-ci.