Le Haut-Commissariat marocain au plan estime à plus de 1.049.000 personnes au chômage actuellement dans le pays, soit un taux de 9%, au moment ou la Banque mondiale (BM) l’estime dans son dernier rapport à 30%.
La vice-présidente de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA), Inger Andersen, a notamment déclaré, au terme de sa visite, septembre dernier, au Royaume chérifien, que “le taux de chômage des jeunes, qui a atteint 30% est un problème à prendre au sérieux”. Aussi, le rapport de la BM, publié en juin, indique que ce taux chez les jeunes entre 15-25 ans et représentant 44% de la population en âge de travailler au Royaume marocain, classe le marché du travail au Maroc, parmi ceux “qui ont du mal à redresser la barre”. Il s’agit d’un constat émanant d’une institution internationale de renom qui renseigne amplement sur la portée des difficultés auxquelles fait face le Maroc en vue de réduire la barre du chômage, notamment celle touchant les diplômés-chômeurs.Outre l’institution de Bretton Woods, la jeunesse marocaine a également contesté, lors de ses manifestations sporadiques, les données officielles du gouvernement marocain sur le chômage dans le pays qui étaient, en plus de la cherté de la vie, au cœur du slogan scandé lors de la manifestation organisée début octobre à Rabat.De nombreux observateurs et experts des questions économiques incombent la responsabilité de cette situation, en premier lieu, à “la nature même des choix économiques” des autorités marocaines et la “forte” intégration de l’économie marocaine dans le système économique mondial qui, secoué depuis 2008 par la crise, n’a pas épargné la vie économique au Maroc.La réduction des aides financières pour le Maroc de la part des pays occidentaux, conséquemment à cette crise, s’est directement traduite par une diminution du budget au Royaume chérifien.
APS, 24 novembre 2013
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