Il s’appelle Moussaoui Al-Idrissi Mohamed Mahmoud, né le 4 Octobre 1957. Depuis 1982, il dirige la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à El Aaiun. Son calvaire a commencé le jour où il est revenu d’une visite aux camps des réfugiés sahraouis.
Le 8 juin 2011, El Moussaoui a embarqué, accompagné de son épouse et enfants, dans l’avion de la MINURSO qui le déposera à Tindouf, d’où il rejoindra sa famille dans le camp de Boucraa, wilaya d’El Aaiun.
El Moussaoui, dont les collègues témoignent le sérieux et le professionnalisme, était loin de supposer que cette visite encadrée par les Nations Unies allait provoquer une série de mesures de harcèlement contre sa personne. La première étant sa nomination comme comme chef se service alors qu’il exerceait en tant que directeur du bureau. Plus tard, il recevra des menaces par téléphone de la part de ses supérieurs.
Les opération de harcèlement l’ont contraint à présenter sa demande de retraite anticipée dans le but de préserver quelques droits de sa longue carrière avec l’Etat. Une réponse positive a été conditionnée par l’abandon du logement qu’il occupe depuis plus de 20 ans et qu’il cottise avec 2752 DH par mois.
Devant son refus de quitter le domicile qui lui revient par droit, l’administration a procédé à coupe l’électricité laissant l’intéressé et sa famille dans le noir.
Aujourd’hui, El Moussaoui exhorte l’aide des organisation humanitaires contre les mesures de harcèlement dont il est victime de la part des autorités marocaines.
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