A cause de son soutien à la légalité internationale dans le conflit du Sahara Occidental, le Maroc est devenu beaucoup plus agressif avec l’Algérie depuis les événements de l’appelé Printemps Arabe. Une fois la tourmente dépassée, l’Algérie a décidé de punir le pays voisin pour son arrogance. Le motif officiel : la lutte contre la contrebande et le trafic de cannabis. Officieusement : doper la crise économique qui étouffe le Maroc depuis 2008 et envoyer un message de solidarité aux sahraouis qui commençaient à se sentir trop seuls face à l’ennemi marocain et français.
Le durcissement depuis l’été 2013 de la répression de la contrebande des carburants par les autorités algériennes a eu un impact sur la région orientale marocaine dont les effets se sont faits sentir dès le début : accroissement de la contrebande et du nombre de femmes-mules qui ramènent sur leur dos jusqu’à 80 kg de marchandises exemptées d’impôts car considérées comme des bagages personnels.
Le Maroc, selon des médias du Makhzen, envisagerait de construire une barrière de barbelés avec l’Algérie sur une distance de 450 km. Officiellement, pour endiguer l’arrivée de migrants subsahariens qui cherchent à rejoindre l’Europe par les enclaves sous domination espagnole de Ceuta et Mellila. Officieusement, c’est la façon marocaine de faire recours à l’escalade dans le but d’inviter les pays amis à intervenir pour mettre fin à la fermeture des frontières. Une fermeture que l’Algérie conditionne à la résolution du problème du Sahara Occidental.
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