Le Maroc, acculé par la communauté internationale, y compris la France, dans la question du Sahara Occidental, multiplie les mensonges pour couvrir les défaites diplomatiques essuyées de jour en jour.
A Strasbour, Rabat s’en est sorti avec beaucoup de peine et de stress. Le Parlement Européen ne cache plus sa vision du conflit du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome dont les ressources doivent revenir à la population sahraouie soulignant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
L’échec subi dans les coulisses de l’Assemblée est compensé avec la suppression de la moitié du texte de la résolution qui rappelle le droit à l’autodétermination, un mot constamment effacé de la presse marocaine. Celle-ci est prise d’un délire de la MAP selon lequel le Paraguay a suspendu sa reconnaissance de la RASD.
Rabat essaie aussi de tromper la délégation de l’ONU venue s’enquérir de la situation des droits de l’Homme dans les geôles marocaines. Dans la prison de Salé, le détenu politique Mbarek Daoudi a été transféré ailleurs mercredi afin que la délégation onusienne ne puisse pas s’enquérir de visu des conditions de détention du militant sahraoui “victime de torture dans la prison de Salé”.
Pour rappel, 26 détenus politiques croupissent dans les prisons marocaine sous des inculpations fabriquées par l’occupant marocain.
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