Nos voisins marocains, qui ont multiplié les provocations envers l’Algérie afin de faire diversion concernant leur intenable et inacceptable colonisation du Sahara occidental, mais aussi de la situation de non-droit qui continue de régner au niveau du royaume chérifien, risquent en effet de s’acquitter d’une facture particulièrement salée s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments tant que l’Algérie leur en offre encore l’opportunité.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’y est guère allé de main morte en évoquant certains sujets chauds du moment. Cela se passait ces mercredi et jeudi lors de ses traditionnelles rencontres avec la société civile en marge de sa visite au niveau de deux wilayas limitrophes de l’ouest du pays. Il a été question, comme de juste, de contrebande et de trafic de drogue. Or, au regard de la gravité de la situation qui prévaut à notre frontière, Sellal n’a guère été de main morte. Face aux dizaines de tonnes de drogue saisis chaque mois, et qui prNos voisins marocains, qui ont multiplié les provocations envers l’Algérie afin de faire diversion concernant leur intenable et inacceptable colonisation du Sahara occidental, mais aussi de la situation de non-droit qui continue de régner au niveau du royaume chérifien, risquent en effet de s’acquitter d’une facture particulièrement salée s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments tant que l’Algérie leur en offre encore l’opportunité.oviennent toutes du Maroc, ce royaume attitré du haschisch, une quantité neuf fois supérieure franchit les mailles du filet sécuritaire national.
Si Alger préfère encore recourir à la manière douce et concertée avec ses « turbulents » voisins de l’ouest, elle n’en a pas moins les moyens de d’y mettre le holà de façon musclée et autoritaire si le besoin impérieux devait s’en faire sentir un jour. Si l’on met de côté le terrible manque à gagner occasionné à l’Algérie à cause de la contrebande de plusieurs produits soutenus par le Trésor public, comme le carburant, le blé, le sucre, l’huile, la farine et le café, force est de relever que ce trafic de drogue à très grande échelle à nos frontières est devenu un fléau qui menace carrément le devenir de toute la société algérienne. Sur ce point précis, non plus, Sellal, qui n’a pas la réputation d’avoir la langue dans sa poche, n’y est guère allé de main morte. Le Premier ministre a révélé à cette occasion avoir déjà indiqué à nos autres voisins, tunisiens ceux-là, que c’est le trafic de drogue qui finance en très grande partie les activités terroristes dont souffre ce pays. Entendre par là donc que le Maroc, déjà soupçonné d’avoir créé de toutes pièces le MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), est en train de financer le terrorisme, que cela soit de manière directe, ou bien indirecte.
Alger, qui a déjà payé un très lourd tributs à la lutte contre le terrorisme, refusera ostensiblement de retomber dans ses rets. Tout sera donc forcément mis en œuvre en vue de contrer les graves menaces qui existent à nos frontières avec le Maroc, le Mali, la Tunisie, la Libye et le Niger. La patience de l’Algérie a des limites. Si Rabat, qui envisage même de légaliser la culture et la commercialisation du cannabis sur son territoire, ne revient pas à de meilleurs sentiments, elle devra s’en mordre les doigts lorsque l’Algérie sifflera bruyamment la fin de la récréation… à bon entendeur…
Par Mohamed Abdoun
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