Le Maroc veut régler ses comptes avec l’Algérie pour sa position immuable de soutien au droit à l’autodétermination au Sahara Occidental. Une position qu’Alger partage avec la communauté internationale.
Il est clair que l’Elysée ne pouvait pas rester sans réagir car les réactions aux propos du président français n’ont pas cessé d’augmenter ces derniers jours. François Hollande, critique tout azimuth, a fini par exprimer ses regrets pour l’interprétation de sa blague et a déclaré qu’ il en fera part au président Bouteflika.
Hollande a fait un geste que l’Algérie considère suffisant pour oublier cet incident. Le Maroc, pour sa part, s’est laissé aller par son enfantillage. Au lieu de présenter des excuses, Rabat a procédé à une mise en scène scellée d’une amende de 22 euros comme tarif du délit. Ce qui ne laisse pas l’ombre d’un doute sur la nature du complot d’un pays qui a l’air de vouloir régler ses comptes avec l’Algérie pour sa position immuable de soutien au droit à l’autodétermination au Sahara Occidental. Une position qu’Alger partage avec la communauté internationale.
Un délinquant, visiblement «couvert» par les services de Sa Majesté, a touché à l’emblème national algérien en pleine célébration du 1er Novembre. Le refus des marocains à associer des algériens à leur enquête a renforcé la thèse de la complicité du Makhzen dans cette impardonnable agression.
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