Au lieu de voir l’Algérie écrasée et pulvérisée, à l’instar de la Syrie, par les effets destructeurs du Printemps Arabe, le Maroc regarde impuissant comment le pays voisin occupe peu à peu le devant de la scène.
La jalousie du Makhzen le pousse à des actions désespérées en vue d’interférer et perturber le retour en force de l’Algérie au premier plan de la diplomatie internationale.
Le Maroc avance cette histoire de réfugiés syriens expulsés par l’Algérie pour saboter le succès de Lakhdar Brahimi qui a réussi a assoir les deux délégations du gouvernement et de l’opposition syriennes sur la même table des négociations. « C’est un début très modeste, mais c’est un début sur lequel on peut contruire », avait déclaré M. Brahimi à ce sujet.
Au niveau de l’Afrique, la presse internationale a relayé la décision de l’Algérie d’apporter un soutien en transport des troupes africaines de la mission internationale de soutien à la RCA sous conduite africaine (Misca), décision confirmée par le premier ministre algérien, M. Sellal lors de son intervention à la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue mercredi soir à Addis-Abeba.
Selon l’APS, en marge du sommet africain, M. Sellal s’est entretenu vendredi à Addis-Abeba, avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a porté notamment sur la candidature du Mali à la Banque Islamique de Développement. Parallèlement, la presse marocaine a rapporté que le roi Mohammed VI a accueilli le chef du MNLA, Bilal Ag Cherif, « pour supplanter l’Algérie dans la crise malienne », selon des médias maliens proches du Makhzen.
Au niveau du Maghreb, à l’instar de Beji Caid Essebsi et Ali Larayedh, le nouveau premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa effectua, samedi, sa première visite à l’étranger en Algérie.
« Forte de son rôle de médiateur dans la crise politique qu’a traversé la Tunisie, l’Algérie se voit réserver la première visite officielle du chef du gouvernement » a indiqué vendredi le site Tunisienumérique, ajoutant que « à l’apogée de la crise politique en Tunisie, l’Algérie a joué un rôle crucial dans le rapprochement des deux anciens rivaux Béji Caied Essebsi, chef de file du mouvement Nidaa Tounès, et Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha et ce sous les bons auspices du président algérien, Abdelaziz Bouteflika ».
Selon le site tunisien Mosaïque FM, Jomaa a salué la coordination sécuritaire parfaite entre la Tunisie et l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et la contrebande.
La même source a indiqué que Mehdi Jomaâ a insisté également sur la nécessité d’impulser les relations bilatérales sur le plan économique d’autant plus que ce volet constitue actuellement une priorité pour son gouvernement.
N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL QUE LA FRANCE OBSTACULISE AU CONSEIL DE SECURITE
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