La femme dans la société arabe et musulmane a une place particulière. Surtout en Mauritanie et au Sahara Occidental où elle est chouchoyée et dirige les affaires domestiques. Par conséquent, le traitement réservé par le Maroc aux femmes sahraouies est considéré comme un énorme scandale. La colère suscitée par les images du policier marocain en train de tirer Layla Lili par ses cheveux resteront à jamais gravées dans la mémoire de chaque sahraoui. Il est difficile d’imaginer les sahraouis en train de rester calmes pendant que leurs femmes sont humiliées, torturées et insultées.
Non sans raison, le président sahraoui s’est adressé au Secrétaire Général de l’ONU pour exprimer son indignation face à ce qu’il se passe dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Il l’a invité à «intervenir d’urgence pour mettre fin aux violations des droits de l’homme commises par les autorités d’occupation marocaines et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis».
La fuite en avant du régime marocain en matière de violations des droits de l’homme est traduite par le président sahraoui comme un acte qui reflète «une volonté agressive de la part des autorités d’occupation marocaines à poursuivre leurs violations des droits de l’homme».
Abdelaziz n’a pas hésité à responsabiliser l’ONU de “ ces pratiques odieuses qui se perpétuent sur un territoire international, toujours sous la responsabilité directe de l’ONU représentée par sa mission pour le référendum au Sahara occidental, connue sous le nom de la MINURSO»
Le président de la RASD est allé jusqu’à mettre en doute la bonne volonté dans le processus onusien au Sahara Occidental qui dure depuis 22 ans. «Nous ne saurons parler d’efforts onusiens sérieux et responsables, alors que l’occupant marocain persiste dans son mépris du droit international et à accentuer la férocité de sa répression et de ses violations des droits de l’homme à l’encontre de civils sahraouis sans défense», a-t-il ajouté.
A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
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