Le 5 avril 2013, Eric Zemmour anime son programme « Zemmour et Naulleau » sur la chaîne Paris Première. Il reçoit Michelle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur avant d’être limogé par Noicolas Sarkozy après avoir proposé à Ben Ali de lui venir en aide en matière de lutte contre les émeutes.
Zemmour constante qu’il « y a une trop grande intimité entre la classe politique française, de droit comme de gauche, et les élites et dirigeants des 3 pays maghrébins, en particulier la Tunisie et le Maroc. On a l’impression que le roi du Maroc, pour ne pas le nommer, « achète » toute la classe politique française “… Alliot-Mariot l’interrompe pour dire “Et médiatique ! “
” Vous avez mille fois raisons. Voilà. Et médiatique. En les recevant à la Mammounia…”, poursuit Zemmour.
En effet, les médias aussi n’ont jamais caché leur affinité avec le régime marocain pour lequel ne réservent que des éloges. Ce qui n’est pas le cas avec Alger.
En France, ces déclarations n’ont pas eu l’air d’émouvoir quiconque comme si c’était un fait assumé. Cela explique les propos de l’ambassadeur français aux Etats-Unis, François Delattre, selon lesquels «le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre ».
Sachant que le président François Hollande n’est pas particulièrement sympathisant de ces pratiques, le Maroc a violemment réagi. Exactement de la même manière que Rabat l’a fait avec l’administration Obama lorsque sa délégation au Conseil de Sécurité a déposé une proposition visant l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. La conférence que l’envoyé spécial du président français, Nicolas Hulot, a été annulé en signe de protestation.
Ce que le Maroc demande à la France n’est pas des excuses mais un soutien à son invasion de l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental.
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