LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU SAHARA OCCIDENTAL, MOHAMED SALEM OULD SALEK, A ANIMÉ, HIER, UNE CONFÉRENCE DE PRESSE AU SIÈGE DE L’AMBASSADE DE LA RASD, À L’OCCASION DE LA TENUE DE LA 69E SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES, AU CALENDRIER RICHE EN DISCUSSIONS DES QUESTIONS INTERNATIONALES, PARMI LESQUELLES S’AFFICHE LA QUESTION DE L’AUTODÉTERMINATION DU SAHARA OCCIDENTAL.
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Lors de son intervention, le ministre a demandé à l’instance onusienne d’imposer des sanctions économiques et militaires contre le régime marocain à cause de son entêtement et d’avoir entravé le référendum de l’autodétermination pour le peuple sahraoui. «Le non-respect des engagements contractés met le Maroc en porte-à-faux avec le droit international et demande alors à la communauté internationale d’exercer des pressions et imposer des sanctions contre le gouvernement marocain, afin qu’il autorise un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental. Le peuple sahraoui est déterminé plus que jamais sur son autonomie. Le Maroc utilise la langue des armes et la répression depuis 1975 dans les terres sahraouies soumises à son monopole.» Dans ce sens, le ministre a dénoncé la politique de la double casquette employée par l’ONU. «D’un côté, elle défend les questions internationales légitimes concernant les droits des peuples à l’autodétermination, et, de l’autre, elle intervient militairement sous le prétexte des droits de l’Homme et de la démocratie pour s’interférer dans les questions internes des nations», a dit M. Ould Salek. La France est la cible des critiques ministre sahraoui. Le gouvernement français contredit, affirme-t-il, l’image qu’il veut donner de son pays en tant que berceau des droits de l’Homme par son attitude au Conseil de sécurité. «La crédibilité de l’ONU est sur le fil du rasoir. Aujourd’hui, nous sommes une partie prenante dans cette région. Nous demandons notre droit légitime : l’autodétermination.» Selon le diplomate, la complicité dont le Maroc bénéficie à l’intérieur du Conseil de sécurité a permis de piétiner la légitimité internationale et donner l’occasion au Maroc pour contester la visite de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross. «Le groupe des 5 a kidnappé la cause sahraouie pour des intérêts stratégiques», a-t-il mentionné. Le ministre a accusé les organes sécuritaires marocains d’être impliqués dans le trafic de drogue dont l’argent est exploité pour des investissements en Afrique de l’Ouest, l’achat des armes, des consciences et des lobbies pour améliorer l’image du Maroc sur le plan international.
HAKIMA HADJAM
http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=36942
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