Mme Federica MOGHERINI REBESANI
Prochaine Haute Représentante de l’UE pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité – Vice-présidente de la Commission européenne
Née le 16 juin 1973 à Rome et Membre du parti démocrate italien, Mme Féderica MOGHERINI, actuelle Ministre des Affaires étrangere du Gouvernement Renzi, a été nommé le 30 août 2014 au poste de HRVP.
Diplômée en sciences politiques à l’Université la Sapienza de Rome après un passage comme étudiante Erasmus à Aix-en-Provence lauréat avec son mémoire sur les rapports entre religion et politique dans les pays islamiques.
Entrée en 1996 au mouvement des Jeunes communistes (FGCI) puis au Démocrates de gauche (DS), l’essentiel de sa carrière diplomatique, avant qu’elle ne devienne Ministre des AE, se résumait à sa responsabilité de « chargée des relations internationales » au sein des différents partis de gauche qui ont conduit à la création du Parti démocrate (PD) en 2007.
En 2008, elle élue député du Parti démocrate dans la circonscription de l’Emilie Romagne, abritant Bologne (Nord Est), l’une des villes les plus actives concernant le soutien au soi-disant polisario.
En février 2009, ex membre de la délégation italienne à l’APCE et coordinatrice du Groupe interparlementaire pour la coopération au développement à l’AP de l’OTAN, elle devient responsable nationale pour la Parité au Secrétariat du « Parti démocrate ».
Aout 2013, Présidente de la Délégation italienne à l’AP de l’OTAN, elle est élue membre du Secrétariat national du Parti démocrate, responsable de l’Europe et des Affaires internationales.
Le 22 février 2014, elle est nommée Ministre des Affaires étrangères par le Premier ministre.
Elle a été l’un des moteurs de l’adhésion du Partie Démocrate italien au groupe des sociaux-démocrates européens (S&D).
Sa nomination à la tête de la diplomatie européenne a suscité une vive polémique lui reprochant «l’inexpérience », du « carriérisme » mais également sa position pro-russe notamment dans un contexte de crise ukrainienne. De nombreux pays de l’Est se sont opposés à sa nomination. Il n’est pas à exclure que durant son mandat Mme Mogherini adopte des positions des plus fermes concernant certaines questions notamment sur le Sahara marocain. Selon quelques parlementaires marocains, elle aurait des positions hostiles à l’égard du Maroc et aurait effectué de nombreuses visites à Tindouf (à vérifier tout de même).
Dans ce sens, il serait opportun de sensibiliser les membres socio-démocrates européens du Groupe d’Amitié UE-Maroc (Président du Groupe Gilles Pargeaux, socio-démocrate) compte tenu de la position traditionnelle du parti démocrate italien sur l’affaire du Sahara marocain « contre l’occupation marocaine du Sahara Occidental et dénonçant les atteintes systématiques aux droits de l’Homme commises par le régime marocain dans les territoires occupés ». Rappel de la motion hostile au Maroc proposée, en mars 2014, par le Parti démocrate italien et adoptée par le Sénat italien.
Position sur certaines questions internationales et régionales
Il n’y a jamais eu autant de crises et conflits dans le voisinage de l’UE. Il est indispensable que l’UE joue un rôle déterminant dans ce scénario.
Nous avons essayé de voir comment s’inscrire dans une perspective à long terme pour lutter contre le phénomène d’instabilité au Proche-Orient et en Méditerranée, c’est un défi qui pèse sur tout le continent européen…. La stratégie de l’UE doit porter sur « un rôle d’acteur de premier plan de l’UE en Méditerranée et au Proche-Orient » et qu’il fallait, dans ce sens, aussi impliquer tous les acteurs régionaux, dont l’Égypte, les pays du Golfe ou l’Iran.
Concernant la crise à Gaza, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour soutenir le cessez-le-feu, pas seulement en Italie mais également en coopération avec les autres pays européens et avec les Etats-Unis. La Turquie pourrait jouer un rôle important pour l’établissement du cessez-le-feu ;
La région est tendue, il y a un risque de radicalisation dans le monde arabe ainsi qu’en Europe, où nous savons qu’il faut rester particulièrement vigilent sur la question de l’antisémitisme.
Concernant la Libye, elle y relève la lenteur du processus de transition vers la démocratie ajoutant que « Personne ne peut se permettre de laisser échouer le processus de transition »
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