L’ANR réitère «sa position immuable» en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

L’ANR appelle à la relance des mécanismes de la solidarité africaine

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réitéré «la position immuable» de son parti en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant à la relance des mécanismes de la solidarité africaine avec la cause sahraouie. 
L ors d’une conférence animée au siège du parti à Alger, à laquelle était invitée une délégation du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), conduite par son président Moukagni Iwangou Jean de Dieu, M. Sahli a «réaffirmé le soutien indéfectible et inconditionnel de son parti au droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination», conformément aux chartes et résolutions pertinentes des Nations unies. Affirmant la disposition de son parti à prendre part à toute initiative aussi bien politique qu’humanitaire devant alléger les souffrances du peuple sahraoui, M. Sahli a appelé tous les militants de cette cause juste à l’intérieur et à l’extérieur du pays, à «relancer et à raffermir les mécanismes de solidarité à travers des initiatives palpables en faveur des différentes catégories du peuple sahraoui frère, étudiants, jeunes, femmes, intellectuels, élus et société civile». Il a appelé, à cette occasion, la communauté internationale, notamment les Nations unies, à assumer sa responsabilité historique et trouver une solution juste et durable au conflit sahraoui qui est une question de décolonisation. M. Sahli s’est félicité par ailleurs de la décision de l’Union européenne (UE) annulant l’accord agricole avec le Maroc et qui incluait des territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Il a, en outre, plaidé pour le soutien de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), et son élargissement au contrôle des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en dénonçant les tentatives marocaines visant à légitimer sa souveraineté prétendue sur ces territoires en y organisant des forums économiques et en signant des accords commerciaux au détriment des droits élé- mentaires des Sahraouis. M. Sahli a enfin rappelé les principes de la politique extérieure de l’Algérie, basés sur la noningérence dans les affaires internes des pays, en privilégiant les solutions pacifiques des conflits régionaux et internationaux. Le référendum d’autodétermination est un droit élémentaire Le président du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), Moukagni Iwangou Jean de Dieu, a souligné à Alger l’urgence du règlement du conflit du Sahara occidental pour se débarasser des séquelles du colonialisme en Afrique, estimant que le référendum d’autodetermination «est un droit élémentaire du peuple sahraoui». Invité à une conférence animée par le parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), M. Moukagni a indiqué que «la question sahraouie est une affaire africaine», estimant que l’Afrique doit se débarrasser des séquelles du colonialisme notamment celles liées aux conflits. A la tête d’une délégation gabonaise participant à cette rencontre, le président du PUPG a souligné que l’Afrique doit jouer un rôle actif dans la résolution des conflits qu’elle connaît, notamment le conflit sahraoui qui n’a que trop duré, soulignant que le référendum d’autodétermination est «un droit élémentaire pour le peuple sahraoui». M. Moukagni a souligné que l’Etat sahraoui est un «Etat accompli» et qu’il dispose de tous les repères d’un Etat mais qu’il est soumis à un colonialisme qui spolie ses terres, ajoutant que cet Etat (sahraoui) «est une réalité qu’il ne faut ignorer si nous voulons en tant qu’Africains œuvrer pour un meilleur avenir pour le continent». A cette occasion, il a en outre passé en revue les différentes étapes traversées par la région d’Afrique centrale et les référents historiques sur lesquels s’appuie son parti pour soutenir le peuple sahraoui, soulignant que le peuple gabonais est anticolonialiste et soutient les mouvements de libération en Afrique. Il a également souhaité un véritable rapprochement entre la société civile gabonaise et son homologue sahraouie au mieux des intérêts des deux parties. M. Moukagni a par ailleurs déploré la situation économique précaire de l’Afrique en raison des séquelles du colonialisme qui continuent d’impacter notre vie et notre avenir. Il a en outre relevé, à cette occasion, la nécessité de conjuguer les efforts des tous les Africains pour résoudre les conflits de sorte à préserver les intérêts des peuples africains et réaliser un véritable essor économique en Afrique.
Le Jour d’Algérie, 03/03/2016

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