Alerte élevée dans le Sahara espagnol après l'expulsion de la MINURSO militaire de l'ONU au Sahara, détecteurs de mines .

Par J.S. Mujica Maroc
(d’après une traduction d’un article en espagnol)
Représailles contre les Nations Unies et augmentation de la tension au Sahara occidental avec l’expulsion de 82 membres de la MINURSO résidant à Laayoune. Pendant ce temps, une délégation canarienne a déménagé à Dakhla avec tous frais payés, profitant d’une croisière le long de la côte africaine pour augmenter la participation au forum Crans-Montana,et appliquer ces dernières 24 heures le black-out sur les incidents dans l’après-midi dimanche à Laayoune.
En moins de deux semaines, le conflit du Sahara a fait demi-tour après une pause de plusieurs années.
Ce fut d’abord la Cour de justice de Luxembourg, avec un arrêt annulant les accords de libre-échange avec le Maroc qui fournissent des biens et des produits générés sur le territoire du Sahara.La décision de la haute cour appelle à mettre en cause la souveraineté que le Maroc s’est attribuée sur l’ancienne colonie espagnole. 
Puis vint la rupture des relations avec l’UE décrétées par Rabat. 
Plus tard, a suivi la visite du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Mon, dans les camps de réfugiés de Tindouf (Algérie) et le Maroc a imposé au président coréen l’interdiction de visiter El Aaiun sous l’occupation marocaine, selon Ban Ki-Mon. Il est venu pour décrire la situation du Sahara comme «occupation» par Marrucos. 
Rabat a menacé, par une action forte, l’expulsion des travailleurs de la Mission internationale, la MINURSO, qui agit sur l’ancienne colonie depuis le cessez-le feu entre le Maroc et le Front Polisario en 1991. 
Selon des sources sahraouies, la crise est d’une telle ampleur que le roi Mohamed VI est à New York pour faire face aux conséquences diplomatiques pour leur pays.Ban a reconnu vendredi sa déception devant le silence du Conseil de sécurité contre sa critique du gouvernement du Maroc, qui a protesté à la tête de l’ONU de leur prétendue partialité dans le conflit du Sahara occidental.
Le principal organe exécutif de l’Organisation des Nations Unies a discuté le jeudi de la controverse pendant plusieurs heures, et a pris ses distances par rapport au conflit. L’actuel président du Conseil, l’Angolais Ismael Gaspar, a ajouté que les Etats membres seraient ceux qui prétendent au Maroc une attitude plus constructive. Le porte-parole de Ban, Stéphane Dujarric, a admis la déception du Secrétaire général de l’ONU. 
Le confidencialsaharaui.com a annoncé sur son site Internet que l’armée SADR se prépare à l’action militaire.Les troupes de la République arabe ont donné des ordres aux commandants de l’armée sahraouie de libération à Bir Lahlou (Algérie) L’armée sahraouie va disséquer « l’attitude de l’ennemi » le Maroc, qui « viole le droit international en expulsant les membres de la MINURSO et manque de respect à Ban Ki-Moon ». Ils ont également réfléchi sur «le danger qui résulte de l’expulsion de la MINURSO, qui menace la paix et la stabilité de la région, provoquant un état de guerre. »
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