Le colonisateur a toujours une fâcheuse tendance à se vanter d’avoir contribué avec des apports bénéfiques pour le colonisé.
Le Maroc ne fait pas exception à la régle. Il affirme que, depuis son invasion du Sahara occidental, de nombreux changements sociaux et économique ont vu le jour.
En effet, depuis plus de 30 ans, Rabat agité le mythe d’un prétendu développement réalisé par l’administration coloniale, en particulier dans le domaine des infrastructures.
Cependant, il a suffit d’un petit orage pour mettre en cause toute la propagande bâtie autour de ce sujet. Après 24 heures de pluie, El Aaiun, capitale administrative du Sahara occidental, est devenue un véritable étang. Pire encore, les citoyens ont passé plus de 3 jours dans le noir après une coupure généralisée d’électricité. Les appels téléphoniques n’ont pas été possibles en raison de la panne des réseaux de télécommunication.
Du jour au lendemain, le mythe du développement tant vanté par le Maroc au Sahara occidental s’est effondré justement au moment où la presse internationale des 28 millions de dollars offerts par la société Phosphates du roi du Maroc, l’OCP, à la fondation Clinton. Un argent soutiré des recettes du pillage des phosphates sahraouis.
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