L’Union Africaine a poussé le Maroc à montrer ses vraies intentions derrière la demande d’adhésion à l’organisation panafricaine.
A Malabo, en se retirant du sommet arabo-africain et en incitant ses alliés arabes à faire de même, le Maroc a dévoilé ses plans visant à diviser l’Afrique, en mettant ses alliés africains devant le choix difficile de boycotter ou assister aux travaux du sommet.
Il ne s’agit pas, comme le prétend le roi Mohamed VI, de prendre part au développement de l’Afrique, mais bel bien d’obtenir au mieux l’exclusion du Sahara occidental de cette organisation, ou, au pire, de pulvériser l’Union africaine et de diviser l’Afrique, entre les pro et anti indépendance du Sahara occidental.
Rabat a réussi à faire passer les riches pays du Golfe du soutien passif au soutien actif dans ses ambitions de s’approprier définitivement le Sahara Occidental et de ce fait réduire l’importance du sommet de Malabo en le trasformant en une rencontre afroafricaine, mais les conséquences de ce retrait sont très négatives pour le Maroc. Les africains savent maintenant qu’ils doivent prendre leurs précautions face aux plans de déstabilisation du royaume alaouite.