Coopération dans la lutte antiterroriste
Décidément les officiels marocains ne s’encombrent d’aucune considération dés lors qu’il s’agit d’évoquer l’Algérie. Sans retenue aucune les responsables marocains, à tous les niveaux d’ailleurs, persistent dans leur démarche à critiquer l’Algérie de manière systématique accréditant ainsi la thèse selon laquelle le royaume entretient, sciemment, la tension avec son voisin de l’Est.
Décidément les officiels marocains ne s’encombrent d’aucune considération dés lors qu’il s’agit d’évoquer l’Algérie. Sans retenue aucune les responsables marocains, à tous les niveaux d’ailleurs, persistent dans leur démarche à critiquer l’Algérie de manière systématique accréditant ainsi la thèse selon laquelle le royaume entretient, sciemment, la tension avec son voisin de l’Est.
Sinon comment interpréter ces déclarations des officiels marocains ? Le dernier en date a été le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), principal service antiterroriste marocain, qui a chargé et l’Algérie et le Front Polisario. S’abritant derrière le sacro-saint principe de lutte contre le terrorisme le patron du BICJ, Abdelhak Khiame, accuse, en effet, l’Algérie de ne pas coopérer avec son pays pour lutter contre le terrorisme.
Pour lui, ainsi, c’est “l’absence de coopération et de coordination avec nos voisins algériens qui constitue une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région”. “Il faut être clair : la sécurité de nos deux pays dépend d’une coordination qui doit avoir lieu entre les services de renseignement marocains et algériens. Malheureusement, ils s’entêtent. J’espère qu’ils vont se rendre à l’évidence”, a ajouté le chef du service antiterroriste marocain comme rapporté, avant-hier jeudi, par l’agence de presse marocaine MAP.
Ce n’est pas la première fois que ce responsable marocain s’attaque à l’Algérie. “La main du Maroc est toujours tendue pour la coopération en matière de renseignements, mais l’Algérie n’a pas voulu collaborer à la coordination du renseignement et le niveau actuel de l’entraide en la matière n’est pas à la hauteur de nos attentes”, at- il déclaré il y a juste un mois. Autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une véritable campagne de dénigrement contre l’Algérie.
Une campagne qui tend à aller en s’amplifiant depuis l’adhésion du Maroc à l’Union africaine. Car cette charge contre l’Algérie est accompagnée aussi d’attaques en règle contre le Polisario que le régime marocain veut, apparemment et dans le but évident de créer l’amalgame, cataloguer comme organisation terroriste.
“À travers les enquêtes que nous avons entreprises, nous avons établi, de manière claire, l’implication de séparatistes dans des organisations terroristes et criminelles”. Certes, il n’a pas cité nommément le Front Polisario mais l’allusion à cette organisation qui lutte pour l’autodétermination du peuple sahraoui est on ne peut plus évidente.
Ce responsable marocain feint d’oublier que le Polisario est reconnu par la communauté internationale comme seul représentant légitime du peuple sahraoui avec lequel, d’ailleurs, le gouvernement marocain mène des négociations dans le cadre des résolutions de l’Onu.
Poursuivant dans l’amalgame il a aussi indiqué que le Maroc n’est pas le seul à être menacé par le terrorisme puisqu’il y a “aussi l’Algérie qui souffre déjà de l’activisme du groupe Al Qaïda au Maghreb islamique au sud de son territoire. À cela s’ajoute un problème créé de toutes pièces par l’Algérie au Sahara”.
Des propos qui ne laissent aucun doute sur la volonté du Maroc d’entretenir la tension avec l’Algérie et la confusion autour de la question de décolonisation du Sahara occidental. Les déclarations de cet officiel marocain, qui entrent en droite ligne des manoeuvres du Maroc, interviennent il faut le dire dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension avec le Polisario autour de la question d’El Guergarat.
Sinon comment interpréter ces déclarations des officiels marocains ? Le dernier en date a été le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), principal service antiterroriste marocain, qui a chargé et l’Algérie et le Front Polisario. S’abritant derrière le sacro-saint principe de lutte contre le terrorisme le patron du BICJ, Abdelhak Khiame, accuse, en effet, l’Algérie de ne pas coopérer avec son pays pour lutter contre le terrorisme.
Pour lui, ainsi, c’est “l’absence de coopération et de coordination avec nos voisins algériens qui constitue une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région”. “Il faut être clair : la sécurité de nos deux pays dépend d’une coordination qui doit avoir lieu entre les services de renseignement marocains et algériens. Malheureusement, ils s’entêtent. J’espère qu’ils vont se rendre à l’évidence”, a ajouté le chef du service antiterroriste marocain comme rapporté, avant-hier jeudi, par l’agence de presse marocaine MAP.
Ce n’est pas la première fois que ce responsable marocain s’attaque à l’Algérie. “La main du Maroc est toujours tendue pour la coopération en matière de renseignements, mais l’Algérie n’a pas voulu collaborer à la coordination du renseignement et le niveau actuel de l’entraide en la matière n’est pas à la hauteur de nos attentes”, at- il déclaré il y a juste un mois. Autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une véritable campagne de dénigrement contre l’Algérie.
Une campagne qui tend à aller en s’amplifiant depuis l’adhésion du Maroc à l’Union africaine. Car cette charge contre l’Algérie est accompagnée aussi d’attaques en règle contre le Polisario que le régime marocain veut, apparemment et dans le but évident de créer l’amalgame, cataloguer comme organisation terroriste.
“À travers les enquêtes que nous avons entreprises, nous avons établi, de manière claire, l’implication de séparatistes dans des organisations terroristes et criminelles”. Certes, il n’a pas cité nommément le Front Polisario mais l’allusion à cette organisation qui lutte pour l’autodétermination du peuple sahraoui est on ne peut plus évidente.
Ce responsable marocain feint d’oublier que le Polisario est reconnu par la communauté internationale comme seul représentant légitime du peuple sahraoui avec lequel, d’ailleurs, le gouvernement marocain mène des négociations dans le cadre des résolutions de l’Onu.
Poursuivant dans l’amalgame il a aussi indiqué que le Maroc n’est pas le seul à être menacé par le terrorisme puisqu’il y a “aussi l’Algérie qui souffre déjà de l’activisme du groupe Al Qaïda au Maghreb islamique au sud de son territoire. À cela s’ajoute un problème créé de toutes pièces par l’Algérie au Sahara”.
Des propos qui ne laissent aucun doute sur la volonté du Maroc d’entretenir la tension avec l’Algérie et la confusion autour de la question de décolonisation du Sahara occidental. Les déclarations d
e cet officiel marocain, qui entrent en droite ligne des manoeuvres du Maroc, interviennent il faut le dire dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension avec le Polisario autour de la question d’El Guergarat.
e cet officiel marocain, qui entrent en droite ligne des manoeuvres du Maroc, interviennent il faut le dire dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension avec le Polisario autour de la question d’El Guergarat.
KAMAL HAMED Publié dans Le Midi Libre le 04 – 03 – 2017