Le roi Mohammed VI cité dans une affaire criminelle en Espagne

Le 17 février 2017, le mari de l’infante Cristina, soeur du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin a été condamné à 6 ans de prison et au paiement d’une amende de 512.000 euros dans une affaire de corruption connue sous le nom de « affaire Noos » en référence à l’Institut Noos, une fondation à but non lucratif présidée par le beau-frère du roi d’Espagne.

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L’affaire Nóos ou opération Babel (en espagnol caso Nóos et Operación Babel) est une affaire de corruption politique surgie en 2010, dérivée de la dite affaire Palma Arena, au moment de la mise en examen des dirigeants de l’Institut Nóos, Iñaki Urdangarin, duc consort de Palma de Majorque (mari de la duchesse, l’infante d’Espagne Cristina de Borbón y Grecia), et son ancien associé Diego Torres Pérez, pour détournement de fonds, prévarication, contrefaçon et blanchiment d’argent. Les activités délictueuses ont été présumément réalisées à partir de l’Institut Nóos, organisation à but non lucratif dédiée à l’organisation d’évènements sportifs, ainsi qu’un réseau d’entreprises qui lui était associé.

Le nom du roi du Maroc Mohammed VI a été cité dans cette affaire. Iñaki Urdangarin a demandé à un responsable d’Inditex, qui concentre une bonne partie de sa production d’Afrique du nord à Tanger, 100 000 euros pour construire des terrains de football dans des quartiers défavorisés de la cité du Détroit de Gibraltar, d’installer, pour quelques dirhams, 4 ou 6 poteaux, et verser le reste de l’argent dans des comptes bancaires ouverts dans des paradis fiscaux. Selon le site espagnol El Confidencial, qui rapporte l’ information, le gendre de Juan Carlos aurait affirmé lors d’une réunion avec un haut responsable d’Inditex, que cette « opération avait reçue l’aval du roi Mohamed VI et l’appui du gouverneur de Tanger », en fait le wali Mohamed Hassad. «Urdangarin a offert des garanties personnelles au directeur de la Responsabilité corporative (son interlocuteur) que l’entrée d’Inditex dans le projet lui ouvrirait à l’avenir les portes d’une relation privilégiée avec la monarchie marocaine », écrit El Confidencial.

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