Le président français, Emmanuel Macron, sentant que l’étau se serre sur le coup du roi Mohamed VI, s’est envolé au secours de la monarchie alaouite que Paris protège depuis 1912. C’est lui qui a parlé de la situation au Rif à la place du roi Mohammed VI. Ce qui prouve que le souverain marocain n’a aucun respect ni considération envers son peuple en plus de son incapacité à articuler une phrase correcte devant le personnel de la presse.
par Rédaction
Leur seul crime est de manifester pour revendiquer des droits légitimes tels que le travail pour les jeunes chômeurs, la construction á Al-Hoceima d’une université et d’un hôpital spécialisé dans le traitement du cancer, une maladie très répandue dans la région. Un droit pourtant garanti pour la Constitution de 2011.
Le mouvement du Rif a mis à nu le Makhzen et sa gestion désastreuses des affaires du pays. L’Etat se trouve presque en faillite en raison de la dette extérieure qui accapare 80% du PIB. Le peu d’argent qui reste après avoir payé les dettes est investi dans les besoins des 120.000 soldats qui gardent le mur de la honte au Sahara Occidental et dans la diplomatie de lobbying international visant à imposer le plan d’autonomie makhzénien comme unique solution au contentieux sahraoui.
Les événements du Rif ont révélé la faillite de la politique du palais et l’inefficacité de ses institutions : Un gouvernement qui n’a pas les moyens pour subvenir aux besoins de la population, un parlement symbolique qui ne sert qu’à approuver les décisions du roi, des partis soumis à la volonté du Makhzen, des institutions fantômes, des médias créées entièrement par le pouvoir et consacrés à la défense de leur maître, une presse jaune très médiocre, une justice corrompue et qui n’est que qu’un fouet pour châtier les voix dissidente et des mosquées sous la direction d’Imams désignés et payés par l’Etat pour véhiculer la propagande du régime.
Le roi du Maroc, se sentant vulnérable, se cache derrière le silence, il s’est mis aux abonnés absents. Certains cultivent l’espoir de son intervention pour arrêter la répression tombée sur la population du Rif, alors que c’est lui qui a donné l’ordre de la soumettre à coups de matraques et de sentences des tribunaux. Il a même refusé de recevoir une délégation de personnalités politiques marocaines qui a voulu lui soumettre un projet de solution à la crise rifaine.
A Al Hoceima la violence s’intensifie d’une manière qui rappelle les événements du 20 juin 1981, où les manifestants ont été massacrés sous les tirs des hélicoptères de Hassan II. Le Hirak a convoqué une manifestation le 20 juin pour commémorer cette macabre anecdote.
La campagne de diabolisation de la protestation rifaine s’est révélée inutile puisque les manifestants ont décidé de continuer leurs sorties journalières et d’autres villes du Maroc se sont ralliés au mouvement. A Tata et Tiznit, il y a des appels à manifester contre la fuite d’or maquillé en argent vers les Emirats Arabes Unis.
Le président français, Emmanuel Macron, sentant que l’étau se serre sur le coup du roi Mohamed VI, s’est envolé au secours de la monarchie alaouite que Paris protège depuis 1912. C’est lui qui a parlé de la situation au Rif à la place du roi Mohammed VI. Ce qui prouve que le souverain marocain n’a aucun respect ni considération envers son peuple en plus de son incapacité à articuler une phrase correcte devant le personnel de la presse.
Source : Maroc Leaks
Tags : Maroc, Rif, Hirak, France, Makhzen, Sahara Occidental