La presse au Maroc : arrière boutique de la DGED

Les rédactions de la grande majorité des supports médiatiques du Maroc sont une arrière boutique des services secrets marocains. Leur rôle se résume à exécuter les directives des services des renseignements du palais royal.
Que la presse du Maroc était aux ordres du Makhzen c’est une évidence à la portée de tous ceux qui suivent de près la situation politique au royaume de Mohammed VI. 
Chris Coleman vient d’en apporter des preuves irréfutables : Deux lettre envoyés par l’ami intime du roi du Maroc, Yassine Mansouri. La première adressée à Samira Sitail, Directrice de l’Information de la chaîne de télévision marocaine 2M, pour lui communiquer “les coordonnées de juristes et d’un économiste susceptibles d’intervenir dans le cadre de la médiatisation de l’important discours royal”. Dans la liste figurent Charles Saint Pro, professeur de Droit à Paris Descartes, Henri Louis Védie, professeur d’économie HEC, Frédéric Rouvilloins, Professeur de Droit Constitutionnel à Paris Descartes, Roudani Cherkaoui, politologue, Abderrahim Nahnahi, jusriste constitutionnaliste et Ali Bahijoub, journaliste à Londres.
Il s’agit de noms de personnalités faisant partie du lobby marocain et dont la mission est de faire la promotion de la monarchie alaouite.
La deuxième lettre est destinée à un vaste réseau d’agents des médias en vue de donner “un écho” à un discours du roi “en mettant l’accent sur la forte dimension humaine que traduit cette action de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, toujours très proche, et en toute circonstance, des différentes composantes de la société marocaine, ainsi que l’attention particulière que le Souverain ne cesse d’accorder au domaine médiatique au Royaume”. Aleluya!!!!!
Jusqu’à présent, les autorités marocaines ont choisi de garder le silence sur l’affaire des filtrations faites par le hacker Chris Coleman
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