« Les orphelins de Ben Ali au Maroc », un article qui a dérangé le Makhzen

Sous le titre de « Les Orphelins deBen Ali au Maroc », le site Lakome a publié le 17 janvier 2011, un article qui a attiré l’attention de la DGED.

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Dans cet article, l’auteur, Najib Chawqi, faisait une description très documentée des relations tissues entre les anciens sbirs de Benali et le régime marocain dont beaucoup de ses membres avait de l’admiration pour le « régime de Carthage » et avaient normalisé « avec son régime policier ». En particulier le général Hamidou Laanigri, qui est « peut-être la personne qui regrette le plus le départ de l’ancien officier de police qui s’est autoproclamé dirigeant suprême du pays d’Abou al-Qasim al-Shabi ».

Selon l’article, feu Abdelkrim Al Khatib, fondateur du  Mouvement populaire démocratique et constitutionnel (MPDC) qui en 1998 deviendra le Parti de la justice et du développement (PJD), avait prévenu en 2006 contre l’idée d’appliquer au Maroc l’expérience de la Tunisie, soulignant qu’il fallait pas permettre à un patron des services secrets prendre le destin du Maroc, une allusion claire à Hamidou Laanigri qui, à l’époque était le chef de la DGSN et de la DST. Ce dernier, dans une interview accordée au Nouvel Observateur, Lanigri avait déclaré que, comme c’était le cas en Tunisie, l’armée devrait intervenir si le roi ne se battait pas contre les islamistes.

« Laanigri, ajoute-t-il, n’est peut-être pas le seul parmi les forces de sécurité et l’armée marocaines à admirer l’expérience d’un officier de police devenu chef de l’Etat. Au cours de son service au Maroc en tant qu’attaché militaire de l’ambassade de son pays au Maroc, Ben Ali a noué de nombreuses relations avec les services de sécurité et les forces militaires marocaines. Aujourd’hui, certains regrettent en silence la fin tragique de leur collègue ».

D’après cet article, le parti de Benali étaient toujours présent lors des congrès de l’Istiqlal et du Rassemblement Constitutionnel sous couvert de partager la même idéologie.

Lorsqu’il était ambassadeur du Maroc en Tunisie, Abbas al-Fassi entretenait des relations étroites avec le régime de Benali, à l’instar du chef du parti libéral, Salaheddine Mezouar, soupçonné d’avoir tussi des liens étroits avec la la famille de Laïla Trabelsi.

Pour lire l’article entier, cliquez ici.

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