La presse francophone s’est intéressée à de nombreux sujets relatifs aux évènements d’actualité en Mauritanie, dont la fièvre apparue dernièrement et d’autres sujets, tels que les instructions en cours visant l’ancien président Ould Abdel Aziz et les difficultés que BP rencontre dans l’exploitation du champ gazier mauritano-sénégalais.
Le journal Afrik.com, citant des sources médicales, révèle dans l’une de ses récentes éditions, que la Mauritanie, qui est déjà frappée par la pandémie de Covid-19, « fait face également à la fièvre de Crimée-Congo », évoquant un premier cas, qui aurait été découvert à Nouakchott. « La victime venait de la localité de Nasra I, relevant de la commune de N’Tékane, sur les bords du fleuve Sénégal », indique le confrère. Et d’ajouter : «La victime serait un quinquagénaire, agriculteur, ayant ressenti une forte fièvre qui l’a amené à se rendre au centre de santé de Sésame. Mais, son état de santé se serait empiré, d’après une source de la famille. C’est après qu’il a été transporté dans la ville de Kany, avant d’être conduit à l’hôpital de Rosso où il est resté trois jours dans le coma, au sein de l’unité des soins intensifs, sans que sa maladie ne soit diagnostiquée. Par la suite, il a été évacué sur Nouakchott où les examens effectués ont confirmé qu’il était victime de la fièvre de Crimée-Congo ».
Et de poursuivre : « Après ce premier cas de la fièvre de Crimée-Congo, les autorités administratives et sanitaires de Rosso et les services du ministère du développement rural ont tenu une réunion extraordinaire et entamée des mesures destinées à isoler les personnes qui ont été en contact avec le malade dans son village et dans les points de santé par lesquels il est passé. Pour le moment, on ignore le nombre de personnes en isolement ou s’il y a d’autres malades ».
Le journal Jeune Afrique a publié quant à lui un article sur le champ gazier conjoint Mauritanie-Sénégal Grand Tortue Ahmeyim (GTA), intitulé «Les difficultés de BP retardent l’arrivée du pactole gazier de Grand Tortue Ahmeyim ».
« À la perspective d’une manne gazière, Nouakchott rayonnait d’optimisme. Mais les mauvais résultats de BP et l’essor des énergies renouvelables vont différer l’entrée en production », rappelant les espoirs brouillés de la Mauritanie qui «rêvait d’un avenir radieux à partir de 2022 grâce aux quelque 425 milliards de mètres cubes de gaz contenus dans les réservoirs sous-marins situés à cheval sur la frontière maritime qu’elle partage avec le Sénégal ».
Un projet sur lequel, des facteurs conjugués, dont la pandémie, l’évolution erratique des prix des hydrocarbures, l’économie mondiale en berne et la nouvelle sensibilité des majors pétrolières en faveur des énergies renouvelables « jettent une ombre inquiétante », poursuit le magazine panafricain.
Sur un autre sujet, Jeune Afrique a révélé dernièrement des infos publiées sous le titre ” comment Éric Besson, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, fait jouer son réseau”, dans lesquelles, il évoque des efforts déployés visant le rachat du premier opérateur de téléphonie mobile en Mauritanie, en l’occurrence la Mauritanie des Télécommunications” (MATTEL).
Président de Sicpa au royaume, l’ancien ministre Éric Besson est aussi un discret lobbyiste joue les intermédiaires en Mauritanie, dans un projet de rachat de l’opérateur Mattel, cite le confrère.
Et d’ajouter : « Tunisie Télécom qui possède 51% du capital et ses associés minoritaires locaux, Mohamed Ould Bouamatou et Béchir El Hassen, se sont à nouveau entendus pour mettre en vente la société. Outre Telecel, le groupe Axian, contrôlé par la famille Hiridjee, étudie cette opportunité. Orange, sans doute dans la perspective d’une association avec sa filiale sénégalaise Sonatel, est aussi un candidat naturel pour cette acquisition. En 2016, le groupe français avait tenté sa chance, mais l’opération avait échoué en dépit d’une offre de 60 millions d’euros, réévaluée à 80 millions. Les autorités tunisiennes avaient finalement décliné pour des raisons politiques ».
Agenceecofin a plutôt évoqué l’instruction visant l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. «Après avoir passé une semaine en détention au mois d’aout 2020, l’ancien chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été de nouveau entendu le lundi 28 septembre par la police dans le cadre d’une enquête pour mauvaise gouvernance et détournement de biens publics », indique ce site web.
Et d’ajouter : « Au cours de cette audition, il aurait été confronté à plusieurs de ses ex-collaborateurs, dont un ancien Premier ministre, ont rapporté les médias locaux. Toutefois, d’après les propos de l’un de ses avocats, l’ancien président « a refusé de répondre aux questions des enquêteurs, conformément à sa ligne de défense ».
Centre Essahraa d’Etudes et de Consultations
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