Maroc : Le racisme anti-noir implicitement institutionnalisé

Lors de son premier séjours au Maroc invité par le roi Hassan II, Nelson Mandela, l’icone mondial de la lutte contre le racisme et l’Apartheid, a découvert le visage raciste du Maroc envers la race noire. Il a exprimé son indignation en voyant la Garde Royale composée d’anciens esclaves noirs affranchis qui vivent, jusqu’à présent dans la cité connue sous le nom de Touarga. Mandela a découvert que le racisme est inscrit dans le patrimoine du Makhzen.

Si les marocains adorent brandir le slogan de « premier pays à avoir reconnu les Etats-Unis d’Amérique », ils cachent un passé rempli d’histoire de marchandage d’esclaves destinés au Nouveau Monde. On dit même que la mère du roi Hassan II était une esclave affranchi du nom de « Abla » qui a été offerte en cadeau à son père Mohammed V par umn de ses Pachas du nom de Leglaoui.

Au Maroc, on utilise le mot à connotation péjoratif de « azzi » en référence à l’homme noir. Mais le racisme anti-noir a été mise à nu par la présence des migrants africains sur le sol marocain où les violences contre eux se répètent incessament dans toutes les villes marocaines.

En vue de dissimuler son racisme, le régime marocain incite la population à s’en prendre aux migrants africains. Nombreuses attaques à la machette et au couteau ont eu lieu à Tanger et Rabat. A cela s’ajoute, le traitement que leur réservent la police et la gendarmerie.

La majorité de ces migrants son originaires du Sénégal, Côte d’Ivoire et Guinée Conakry. Les marocains peuvent continuer à agir ainsi puisque les dirigeants africains ne risquent pas de défendre les leurs tant que Rabat remplit leurs poches.

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