Depuis plusieurs années (la première fois il y a….bien longtemps) je suis tombée amoureuse du Maroc, du sud particulièrement. Essaouira balayée par les alizés est notre point de départ depuis cinq ans.
Essaouira, en arabe “la bien dessinée”, Amogdul “la bien gardée” en berbère, Mogador pour les français garde les empreintes de son histoire. L’hospitalité des marocains, leur cuisine pleine de saveurs, les couleurs chatoyantes, les odeurs d’épices nous ravissent. Et son festival Gnaoua…dont je vous reparlerai…
Nous y soutenons bénévolement, modestement une association qui accompagne les femmes isolées, en difficulté. Elle s’appelle : Association Féminine de Bienfaisance EL KHIR:
“« La femme marocaine défavorisée ne doit pas compter sur la charité »
Nous voulons l’aider dans son apprentissage de l’autonomie, et pour cela nous développons au sein de l’association une approche de la promotion féminine « intégrée », qui combine de nombreuses actions allant de l’alphabétisation jusqu’à l’insertion professionnelle. Autonomie financière bien sûr, pour que la femme génère des revenus suffisants pour couvrir ses besoins quotidiens (ou ceux de sa famille selon sa situation). Autonomie sociale, juridique, sanitaire également : l’accès à la connaissance doit aider la femme à s’affirmer dans une société peu encline à reconnaître ses droits.
Nous ne répondons pas seulement aux besoins d’acquisition de savoir-faire techniques (cuisine,couture, etc.) et de connaissances de base, mais nous aidons la femme jusqu’à son intégration professionnelle, en nous efforçant d’être à son écoute tout au long de son parcours. Soutien psychologique et esprit de fraternité sont toujours mêlés à nos actions.
L’association AFBK se veut aussi espace de rencontres et de partage, un espace de vie réconfortant et agréable.”
Je vous invite à consulter leur site internet (www.elkhir.ma) ou leur facebook (Association féminine El Khir). Le courage des femmes qui ont fondé et font vivre cette association humanitaire mérite d’être reconnue et soutenue.
Ainsi grâce à ces femmes nous avons découvert le Sabra (soie végétale que j’utilise pour la confection de bijoux), les parures en argent travaillées à Essaouira, l’huile d’argan, les petites coopératives de femmes qui sont isolées du regard des touristes et nous sommes allés à la rencontre des berbères.
Collier d’inspiration touareg dont la pièce principale (en argent et orné d’une cornaline) provient du fond d’une échoppe d’un berbère, bien marqué par les années.
Tags : bijoux berbères, condition femmes marocaines, essaouira, maroc, association El Khir, Mogador, Amogdoul,