Dossier de la Mémoire: l’Algérie pose ses conditions

Le conseiller du président de la République chargé des Archives et de la Mémoire nationale Abdelmadjid Chikhi a dit ne pas avoir encore rencontré l’historien français Benjamin Stora pour se pencher sur le dossier de la mémoire.

«Je n’ai pas travaillé avec Stora. On a eu deux contacts et il m’a dit qu’il rédigeait un rapport à la demande de Macron », a affirmé le conseiller à la présidence de la République chargé des Archives après six mois de l’ouverture du dossier lié à la mémoire entre l’Algérie et la France.
Abdelmadjid Chikhi a fait savoir que son homologue français Benjamin Stora lui avait dit qu’il ne pouvait pas lui parler du dossier avant de transmettre son rapport au locataire de l’Elysée.
Quant au dossier de la mémoire et les éventuels obstacles entravant son travail, Chikhi a expliqué que «pour l’Algérie, tout est clair car les questions restent stables aussi bien dans nos documents que dans nos mémoires».
«Nous en tant qu’Algériens savons ce que nous voulons. Nous n’oublions pas le passé et nous ne pouvons pas l’effacer car c’est une partie indivisible de la vie du peuple algérien à travers les temps. Nous voulons revenir à notre Histoire et qu’elle soit présente dans notre vie quotidienne», a-t-il ajouté.
Echourouk, 2 déc 2020

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