Droit à l’autodétermination des peuple : L’Algérie appelle au respect des droits fondamentaux

La mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse a appelé à la réalisation effective du droit inaliénable à l’autodétermination des peuples notamment au Sahara occidental occupé où la situation nécessite l’établissement d’un « mécanisme international » de surveillance des droits de l’Homme.

Dans une déclaration, lue vendredi au cours de la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme, la délégation algérienne « appelle à la réalisation effective du droit inaliénable à l’autodétermination » et reconnaît que l »‘occupation étrangère entraîne de sérieux obstacles sur la jouissance des libertés et des droits fondamentaux ».
Citant le cas du Sahara occidental, la mission permanente de l’Algérie à Genève souligne qu' »à ce jour, le peuple du territoire non autonome n’a pas encore eu la possibilité d’ex ercer librement son droit à l’autodétermination, son droit à vivre pacifiquement dans son propre territoire ». « Cette situation qui dure depuis plus de quatre décennies appelle à l’établissement d’un mécanisme international pour surveiller la situation des droits de l’Homme dans le territoire illégalement occupé », souligne la délégation algérienne.
Et de poursuivre: « Le pillage des ressources naturelles par des multinationales constitue un crime supplémentaire et une aggravante violation des droits de l’Homme dont auront à répondre devant les juridictions les entreprises coupables qui par leur insatiable prédation, contreviennent au principe de la souveraineté permanente des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles ». La mission algérienne a, en outre, saisi l’occasion pour saluer l’adoption de la Déclaration et le Programme d’Action de Vienne, qui « traduit un fort engagement et un sincère investissement de la communauté internationale quant à la promotion et la protection des droits de l’Homme ». C’est pourquoi, précise-t-elle, « il est du devoir de chaque État de poursuivre de tout mettre en œuvre, pour éradiquer ce fléau ».

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