Un soutien international plus fort est nécessaire pour l’Afrique – FMI, président du Caucus africain

WASHINGTON (Reuters) – L’Afrique a besoin de politiques nationales soigneusement calibrées et d’un soutien plus fort de la communauté internationale pour se remettre de la crise du COVID-19 et retrouver le chemin d’une croissance plus forte, ont déclaré jeudi la directrice du FMI et le président du Caucus africain.

La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, et le président du Caucus africain, Domitien Ndihokubwayo, ont publié une déclaration commune après une réunion du Groupe consultatif africain, qui comprend des hauts représentants de 12 pays africains.

Ils ont déclaré que la principale priorité restait l’augmentation significative de la capacité de production du vaccin COVID-19 et l’accélération du déploiement du vaccin, mais qu’il était également essentiel de donner la priorité aux politiques visant à protéger les moyens de subsistance et les groupes vulnérables.

L’Afrique est toujours en proie à l’urgence sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19, qui a déclenché le pire choc économique depuis des décennies et fait sombrer des millions de personnes dans la pauvreté.

Alors que l’Afrique du Nord, riche en pétrole, devrait connaître une croissance plus rapide, la reprise devrait être beaucoup plus lente en Afrique subsaharienne, ont déclaré le FMI et les dirigeants de l’African Caucus, notant que les revenus par habitant de nombreux pays ne devraient pas retrouver les niveaux d’avant la crise avant 2025.

Ils ont appelé à des politiques de transformation, notamment à une augmentation des investissements dans les technologies numériques et les infrastructures résistantes au climat.

Le renforcement du climat des affaires stimulerait la productivité et attirerait les investissements privés, ont-ils déclaré, tout comme la promotion du commerce et de l’intégration par la mise en œuvre de l’accord de libre-échange continental africain.

M. Ndihokubwayo a déclaré à Mme Georgieva que des « financements supplémentaires substantiels » seraient nécessaires pour que l’Afrique atteigne ses principaux objectifs de développement, mais aucun détail n’a été fourni.

Reuters, 1 avr 2021

Etiquettes : Afrique, FMI, coronavirus, covid 19, pandémie,

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