Afrique, le Burkina Faso va à contre-courant au Sahel: la violence diminue

Le Burkina Faso contraste avec les autres pays du Sahel: la violence diminue. L’ACLED: Le nombre de victimes dans la guerre contre l’ISGS-JNIM a chuté de 87% en un an
Que s’est-il passé au Burkina Faso? Le pays africain est le seul de la région du Sahel où le conflit contre les milices djihadistes armées s’est soudainement calmé. Les victimes d’affrontements entre les forces gouvernementales et des groupes tels que l’ISGS et la Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM, proche d’Al-Qaïda) ont chuté de 87% en un an. Ceci est confirmé par le projet de données sur la localisation et les événements des conflits armés (ACLED ), selon lequel Djibo – l’un des épicentres de la violence – est passé de 413 en mars 2020 à seulement 41 le même mois de cette année. Dans les provinces voisines, en revanche, ils sont passés de 901 à 439. Ceci malgré le fait que le nombre d’attaques est resté inchangé.

L’effondrement des victimes dans ce pays africain semble être dû à une trêve et à des négociations secrètes en cours. L’opération française Barkhane et la réorganisation des forces armées ont également eu un poids

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Secondo diversi analisti, in Burkina Faso sono in corso negoziati riservati, non confermati ufficialmente, da cui sarebbe scaturita una sorta di tregua momentanea tra i jihadisti di ISGS-JNIM e le forze di Ouagadougou. Non è chiaro, però, cosa abbiano ricevuto in cambio e quali siano i termini delle trattative. A sostegno di questa tesi c’è anche il fatto che nei giorni scorsi decine di guerriglieri si sono arresi spontaneamente a Djibo. Sicuramente, hanno un peso anche l’aumento del pressing dei militari francesi dell’operazione Barkhane e la recente riorganizzazione dei soldati armate locali. Questi, infatti, hanno concentrato le basi nelle grandi città e parallelamente ridotto le attività di pattugliamento, soprattutto nelle aree periferiche e isolate del paese africano, demandandole ai partner stranieri. Di conseguenza, subiscono meno attacchi e attentati. Resta da capire se il limbo durerà e a che condizioni.

Difesa e Sicurezza, 9 avr 2021

Etiquettes : Burkina Faso, Sahel, violence,

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