A l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’Indépendance et de la Fête de la jeunesse, la revue El-Djeich dans son éditorial a rappelé que la sécurité et la stabilité dont jouit aujourd’hui le pays et l’adhésion du peuple au projet d’édification de la nouvelle Algérie “n’est pas du goût de certains agitateurs et revanchards “, appelant les Algériens à se méfier des ” prêtres de chapelle ” au service d’agendas étrangers activant contre l’Algérie et son peuple. En effet, la volonté de l’Algérie à construire un Etat démocratique dérange énormément ceux qui ne veulent pas la voir adosser à des bases solides et saines.
Le redressement de l’Algérie réside plus que jamais en l’édification d’un Etat de droit et de justice. Comme il fallait s’y attendre certaines sirènes ne se sont pas faites attendre pour riposter vertement à cette volonté politique d’immuniser l’Algérie pour le présent et le futur. Ces revanchards continuent de critiquer les réponses de l’Etat aux questions économiques et sociales et surtout la gestion de la crise sanitaire. Au regard de la situation sanitaire inquiétante et qui ne touche pas seulement l’Algérie mais tous les pays du monde, il fallait s’attendre à de telles réactions de ces ” ces prêtres de chapelle ” qui ont habitué l’opinion publique à cette thématique de critiques envers tout ce qui bouge dans le pays.
Il a donc été inévitable pour les chefs de file de cette opposition de louper une telle occasion, de chercher à tirer profit de ces difficultés conjoncturelles pour tenter de redresser la tête et à retrouver des points d’appui dans les régions du sud du pays puisque les Kabyles, toujours fiers de leurs valeurs et de leur nationalisme, leur ont complètement fermé les portes du Djurdjura, de la vallée de la Soummam et d’une grande partie des Bibans.
Maintenant que tout a été dévoilé le 25 juillet dernier par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune lors de l’installation du gouvernement en ce qui concerne la relance de la dynamique économique nationale créatrice de richesse, la recherche de solutions efficientes aux problèmes et préoccupations des citoyens. Il a assuré quant à la situation macroéconomique du pays, en l’absence de toute perturbation d’approvisionnement du marché et la capacité de l’Algérie à acquérir tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu. Il a avancé pour preuve le non recours de l’Algérie à l’endettement extérieur contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de l’année 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure, réitérant le principe de non recours à l’endettement extérieur en vue de consolider la souveraineté de l’Algérie et exhortant à davantage de travail pour la pérennisation de cet objectif.
Aussi a-t-il assuré quand au niveau des réserves de changes s’élevant actuellement à 44 milliards USD contre 53 milliards USD en 2019, on est tenu avec la généralisation du vaccin contre le coronavirus (Covid-19) de se demander en toute honnêteté si l’actuelle pratique socio-politique telle qu’elle est menée sur le terrain, est capable de se ressaisir, de s’acquitter des tâches de plus en plus considérables qui lui incombent au titre de la stabilité du pays, en faveur du développement et l’établissement d’un champ autour de la préservation du climat et de l’unité nationale. A cette question, on estime ne pas pouvoir répondre par l’affirmative. C’est au contraire une opinion mûrement réfléchie que, pour être en mesure de mener à bien cette grande entreprise dont il s’agit, la pratique politique et démocratique doit être considérablement revue par certains acteurs pour le bien de toute la Nation. C’est seulement à cette condition que le dialogue national, les mesures d’organisation sur le plan économique, social et sur celui de la démocratie aux fins d’épanouissement global de la société algérienne deviendront le fait délibéré de la collectivité nationale et mettront une fin à cette gymnastique politicienne. Mais parallèlement, il n’est que juste aussi que la société civile qui a la conviction de le faire augmente sensiblement sa sérénité et son engagement aux sources du champ de l’unité nationale.
Les difficultés conjoncturelles économiques, financières et cette arène politique des plus polluées ne sauraient dispenser certains d’affronter les défis avec une juste compréhension des réalités et des responsabilités.
La fièvre à la fois politique et sociale que des agitateurs ont tenté de provoquer à la suite de la pénurie de l’oxygène médical dans les établissements hospitaliers, ne peut que retomber, les pouvoirs publics ayant fait preuve d’une prise en charge de la chose, ne se laissent pas prendre au piège et de la provocation tendue par nombre de manipulateurs.
B. C.
Le Maghreb, 03/08/2021
Etiquettes : Algérie, crise sanitaire, Kabylie, situation macroéconomique, covid 19, #Algérie
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