Algérie, Maroc, Union du Maghreb Arabe, UMA,
S’agissant de l’engagement lié à l’accélération de la construction de l’Union du Maghreb , et après la constitution de l’Union du Maghreb Arabe en tant qu’organisation régionale dont la création s’est inscrite dans le prolongement de la normalisation des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, il est clair que le Royaume du Maroc est l’Etat membre qui a ratifié le moins d’accords à l’exception volontaire des accords structurant l’espace maghrébin.
La meilleure preuve de cette tendance est peut-être la décision unilatérale marocaine, en date du 20 décembre 1995, de geler les activités des institutions de l’Union du Maghreb arabe, poussant ainsi progressivement l’Union du Maghreb vers une mort lente.
Il est clair que le Royaume du Maroc a automatiquement et définitivement sapé l’accord consensuel sur lequel les deux pays se sont appuyés pour dessiner les traits d’une relation fraternelle fondée sur la bonne foi, la confiance mutuelle, le bon voisinage et la coopération.
Ainsi, les dirigeants du Royaume du Maroc portent la responsabilité de la succession de crises, les unes après les autres, dont la gravité n’a cessé de croître, entraînant ainsi les relations algéro-marocaines dans une impasse.
Ce comportement marocain entraîne inévitablement les peuples de la région vers le désaccord et la confrontation au lieu de la fraternité, de l’intégration, de l’intégration et de l’unité, car il met gravement en péril leur présent et leur avenir.
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