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Le représentant permanent du Makhzen aux Nations Unies ne semble pas être prêt à mettre un terme à ses provocations. Après avoir remis, le 14 juillet dernier, aux Etats membres du mouvement des non-alignés une note dans laquelle il affirmait le soutien de son pays à une prétendue autodétermination de la Kabylie, il vient de récidiver, en commettant un autre dérapage, de nature à faire monter la tension entre les deux pays.
Omar Hilale, dont la déclaration est en grande partie à l’origine de la rupture des relations diplomatiques, décision prise par l’Algérie, après avoir attendu vainement des explications de Rabat, est de nouveau revenu à la charge, pour annoncer lors du séminaire du Comité spécial de la décolonisation des caraïbes en Dominique, que le Maroc soutient le MAK de Ferhat Mehenni, mouvement séparatiste très minoritaires en Kabylie, dont les principaux animateurs vivent en France.
Reprochant à l’Algérie ses positions de principe en faveur du libre choix du peuple sahraoui en lutte pour son autodétermination, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU n’a pas hésité à faire le parallèle entre le Sahara occidental et la Kabylie !
Aveuglé par une haine sans limite, il est allé jusqu’à contredire le chef du gouvernement marocain, qui a déclaré le 26 août que la note verbale présentée par Omar Hilale « n’était pas une position politique, mais une réaction dialectique ». Mais, coup de théâtre, moins d’une semaine plus tard, le même Omar Hilale récidive, et réclame la présence du MAK aux réunions du Comité spécial de la décolonisation.
Considérant que l’autodétermination est un droit onusien, il n’a pas hésité à excepter de ce droit le peuple sahraoui, en soutenant contre toute logique que le Sahara occidental fait partie intégrante du territoire marocain.
Chargés de ramener les feux de l’actualité sur eux, pour empêcher que le roi Mohamed VI ne soit exposé aux critiques, du moins aux questionnements, le chef du gouvernement et le représentant du Palais royal à l’ONU se sont attelés à leur mission avec beaucoup de zèle, quitte à se donner en spectacle aux médias à travers leurs déclarations contradictoires.
En réalité, les deux serviteurs du Makhzen sont de simples exécutants d’une politique de tension, dont le but principal est de détourner l’attention de l’opinion publique marocaine de ses problèmes majeurs, ainsi que de la réalité qui prévaut au Sahara occidental.
Mohamed VI, qui a officialisé le statut du Maroc en tant que pays vassal à la solde d’Israël, a besoin de points de fixation pour faire diversion. En un mot, il a vendu tout ce qui lui restait de souveraineté au Mossad, en attendant qu’en contrepartie, il recevrait tout le soutien nécessaire pour se maintenir et maintenir sa politique expansionniste, qui lui permettrait d’éloigner son armée de la politique, comme cela lui fut inculqué par son père, le roi Hassan II.
Le syndrome du général Oufkir est toujours présent dans l’entourage du monarque. Celui-ci est devenu avec le temps l’otage de ses conseillers, dont certains sont arrivés à le manipuler, sans qu’il ne se rende compte.
A l’inverse de son père, il n’est pas arrivé à s’imposer totalement après 22 ans au trône. C’est donc en toute logique que Tel Aviv en a fait un pion pour s’introduire dans l’espace Maghreb.
Mohamed M.
L’Est Républicain, 02/09/2021
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